«S’il part, on fera un truc extraordinaire». Alors que l’OM se déplace à Metz pour tenter d’éviter une 5e défaite consécutive vendredi, la côte de Marcelo Bielsa est toujours aussi forte à Marseille. Ou en tout cas, elle ne baisse pas, selon Alexandre, qui a créée la page «Bielsa no se va».

Du haut de leur 23.500 likes, les admirateurs de l’Argentin ne lâchent pas leur idole. Jeudi, à la Commanderie, un autre groupe de «Bielsistes» convaincus – San Marcelo de Marseille – est allé l’attendre au centre d’entraînement olympien pour lui offrir une peinture.

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Le tout alors qu'«El Loco» n'a toujours pas décidé de son avenir. Et que les noms de ses potentiels successeurs (Vilas Boas, Ranieri...) continuent d'alimenter la rumeur. Du coup, les groupes de soutien continuent d'appliquer leur stratégie.

«On veut le soutenir dans ces moments difficiles. On profite à fond, on veut lui montrer tout notre amour, en se disant qu’on ne l’a pas assez remercié. Il n’est pas autant adulé que dans les autres pays. Pas autant que chez les Chiliens ou les Espagnols», reprend Alexandre. Qui continue son travail de propagande sur la page Facebook du mouvement.

Mais forcément, les résultats n'aident pas à faire monter le mouvement en puissance. Après avoir réuni un millier de personnes avant le match contre le PSG, les «Bielsistes» ont vu leurs différentes marches rencontrer des succès plus mitigés.

Et les critiques de la presse et des consultants qui s'accumulent n'aident pas. Alexandre: «Il y a un peu d'acharnement médiatique. Mais ce n'est pas plus compliqué par rapport aux supporters olympiens. On essaie de le défendre par rapport à l’extérieur. Après ces quatre défaites, il y a toujours cette amour. C’est ce que dit Bielsa: c'est dans l'échec qu'on mesure l'amour que vous portent les supporters.» Et ces dernières semaines, ce n'est pas ce qui a manqué.