Les deux leçons reçues par le Barça ont montré au PSG - certes diminué - ce qui lui manquait pour devenir un grand d'Europe. Elles ont également mis en lumière les limites de certains joueurs, dont les qualités ne suffisent pas pour faire la différence au plus haut niveau.

Cavani, Sirigu, Van der Wiel, ça va finir par se voir

Interrogé ce vendredi en conférence de presse sur les critiques qui ont visé son gardien Salvatore Sirigu, Laurent Blanc s'est un peu agacé. Réticent à répondre à genre de questions - «mon avenir, les critiques, tout ça, je ne suis pas ici pour parler de ça» - il a tout de même fini par mettre les choses au point: «C'est un très bon gardien de Ligue 1, j'ai une confiance absolue en lui. C'est un cadre de l'équipe, il l’a toujours été. Je le dis depuis le début et je n’ai pas changé d’opinion».

Puis est venu le sujet Edinson Cavani. L'Uruguayen rate à peu près tout ce qu'il tente depuis de longues semaines. Le PSG songerait à s'en séparer, et ce vendredi, le dirigeant sportif de la Juve a dit dans Tuttosport que si le joueur était disponible, il «tenterait de le recruter». «Qu’il puisse intéresser des clubs, ça vous surprend? Moi non. Quand on est un joueur de foot, quelle que soit la période de la saison, il vaut mieux que des clubs s’intéressent à toi non?», a répondu Blanc. Avant d'affirmer qu'il croyait toujours que si Cavani n'avait pas été assez décisif cette saison, il pouvait encore «être l'homme de cette fin de saison». Ce serait un moindre mal, effectivement.