La Juventus élimine une équipe de Monaco pas aidée par des «décisions d'arbitrage»
FOOTBALL•Comme à l'aller, les décisions arbitrales n'ont pas tourné en faveur des Monégasques...Nicolas Camus
De notre envoyé spécial à Monaco
Tous, ils ont d'abord évoqué la «fierté» d'avoir réalisé un si joli - et inattendu - parcours. Mais il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les Monégasques en viennent à parler arbitrage au sortir de la frustrante élimination contre la Juventus, mercredi soir. Premier à dégainer, Andrea Raggi. Le défenseur italien n'a pas pris de pincettes pour juger la prestation de M. Collum. «Qu'est-ce qu'il lui fallait à l'arbitre? Le rouge pour Chiellini il est clair [l'Italien a d'abord fait une faute de main grossière, puis a planté ses crampons dans la cheville de Moutinho], le penalty [sur Kondogbia] aussi. Sortir comme ça, ça fait vraiment mal», estime-t-il.
L'ASM éliminée sur une histoire de penalties
Le vice-président de l'ASM en personne est ensuite venu enfoncer le clou sur la croix des hommes en noir. «Quand je vois les deux matchs, ils se sont peut-être joués sur les décisions d’arbitrages. Je parle au nom des joueurs, surtout des plus jeunes, qui ont disputé la Ligue des champions pour la première fois et qui sont très déçus», a entamé Vadim Vasilyev. Avant d'ajouter son nom à la longue liste des réformateurs du foot. «Je suis convaincu que le temps est venu pour l'aide vidéo dans l’arbitrage. Tous les moyens existent. Vus tous les efforts et tous les enjeux, ça ne peut pas se jouer sur quelques décisions».
Contrairement au match aller, son coach Leonardo Jardim s'est cette fois montré plus réservé. Il a tout de même pris le temps d'afficher ses regrets. Son vœu de la veille en conférence de presse est resté pieu. «Qu'un quart de finale de la Ligue des champions ne se joue pas sur la qualité des joueurs, ça me rend triste», a dit le Portugais. L'apprentissage du très haut niveau passe malheureusement aussi par là.