FOOTBALLBarça-PSG: Le PSG n’y a jamais cru et il n’a même pas fait semblant

Barça-PSG: Le PSG n’y a jamais cru et il n’a même pas fait semblant

FOOTBALLPresque éliminés au coup d’envoi, les Parisiens ont été logiquement battus par Barcelone au Camp Nou (2-0) après un match sans volonté…
J.L au Camp Nou

J.L au Camp Nou

De notre envoyé spécial à Barcelone,

Il a fait une belle journée d’été, mercredi, à Barcelone. La plage était pleine, les enfants jouaient au ballon, le soleil ne voulait pas se coucher, cela ressemblait à une veille de grandes vacances. Une ambiance raccord avec ce qui nous occupait, d’ailleurs. Pour le PSG aussi, Barcelone c’est un peu les grandes vacances européennes. Chaque année ou presque, on s’y dit au revoir, le cœur serré, parce qu’il faut montrer le bulletin de notes aux parents. Pas fameux, le bulletin en question, hormis une embellie en anglais en mars. Déjà balayés à l’aller, les Parisiens n’ont pas pesé plus lourd au Camp Nou (2-0).

Pas d'envie, peu de talent

Rarement, même, le PSG n’aura montré si peu d’envie, si peu de talent, en Europe. Le coup tactique de Blanc, un losange avec Pastore derrière Ibra et Cavani a totalement échoué. Le milieu argentin a perdu plus de ballon que tout le Barça réuni, et les deux attaquants parisiens auraient eu sans problème leur place au département des sculptures du Louvre. Pas un mouvement, pas un appel, nada. Le Barça, de son côté, n’avait pas prévu de trop en faire, mais tant de contemplation mollassonne en face, cela invitait à se faire plaisir, forcément. Iniesta, tout botoxé et refait à neuf, en a profité pour faire perdre sa dignité au milieu parisien avant de régaler Neymar (14e), auteur d’un doublé un peu plus tard (33e). Pour ce qui est de la révolte parisienne, on ira vite. Une frappe à côté de Verrati, une frappe trop centrée d’Ibra, rideau.

A lire: VIDEO. Barça-PSG: La air-défense de Yohan Cabaye… Le festival Neymar… Paris a pris l’eau au Camp Nou

Le PSG quitte donc la Ligue des champions en quarts de finale pour la troisième fois de suite, ce qui pose la question de sa marge de progression dans l’épreuve. En résumé, on ne voit pas pourquoi Laurent Blanc, ou un autre, ferait mieux la saison prochaine avec les mêmes joueurs, fair-play financier ou pas. La perspective d’un triplé national réconfortant ne devra pas faire oublier ce triste constat, quand ce sera vraiment l’été.