Il s'appelle Pavel Kralovec, il est Tchèque et depuis mardi il est devenu l'ennemi public numéro 1 de l'AS Monaco. L'arbitre du quart de finale aller entre la Juventus et l'ASM (1-0) est pointé du doigt par les joueurs de la Principauté. Son problème: deux décisions litigieuses qui ont à chaque fois défavorisé le club français. Un penalty (peu évident) non sifflé pour Martial à la 40e minute et un autre (peu évident non plus) sifflé pour la Juventus en deuxième mi-temps.

«C'est une grande injustice», estime Leonardo Jardim

Même si ces choix ne sont pas forcément scandaleux, tous les Monégasques ont crié à l'injustice à l'issue du match. «C'est une grande injustice, il n'y avait pas penalty, j'espère que cela ne pèsera pas sur le résultat final» a réagi Leonardo Jardim, l'entraîneur monégasque. Même son de cloche pour Yannick Ferreira Carrasco. «L'arbitre ne nous a pas avantagés. Il n'y avait pas penalty» affirme l'attaquant. «Nous ne sommes pas contents», en rajoute une couche Dimitar Berbatov.

Carvalho aurait dû être expulsé

On l'a compris, le portrait de Pavel Kralovec devrait rapidement servir de cible pour fléchettes dans le vestiaire monégasque. Même si l'arbitre n''est pas allé au bout de sa logique. Comme l'a perfidement rappelé Massimiliano Allegri, l'entraîneur de la Juventus, Ricardo Carvalho «était en position de dernier défenseur» sur l'action du penalty. Autrement dit, le défenseur portugais aurait dû être expulsé. Sauf qu'un quart de finale de Ligue des champions n'est pas une finale de la coupe de la Ligue française. Et parfois, l'esprit peut supplanter la règle. Même si ça fait une belle jambe aux Monégasques.