De notre envoyé spécial à Buenos Aires (Argentine)

Une édition se termine et, déjà, la suivante est dans les esprits. Après les victoires de Nasser Al-Attiyah (auto) et Marc Coma (moto), samedi, à Buenos Aires, la question du tracé 2016 s’impose. D’autant qu’après deux éditions assez semblables dans les villes et les paysages traversés (les trois mêmes pays, Argentine, Chili et Bolivie, avec huit villes qui les ont accueillies toutes les deux), un vent de fraîcheur est attendu, notamment par les pilotes.

Objectif Brésil

Le parcours de la prochaine édition ne sera finalisé qu’en mars, mais d’ores et déjà des options se dégagent. Un retour au Pérou, visité en 2012 et 2013? «On a retoqué à leur porte récemment pour connaître leurs intentions, parce qu’il y a toujours des choses à faire chez eux, indique le directeur de course, Etienne Lavigne. Le Pérou a reçu deux éditions du Dakar, et la géographie sud, entre Lima et la frontière chilienne, est intéressante.»

Mais la grande attraction du Dakar 2016 serait la découverte d’un nouveau pays, après la Bolivie l’année dernière. Dans cette optique, même si le Paraguay serait partant, c’est le Brésil qui tient la corde. «Il y a gens très intéressants et très intéressés par le Dakar dans les provinces du sud», admet Lavigne. Si le Pérou et le Brésil s’invitent sur la prochaine carte, il faudra alors faire moins d’Argentine, ou esquiver un pays entre le Chili et la Bolivie. «C’est un puzzle à assembler entre tous ces pays. Il nous faut encore un mois ou deux pour finaliser tout ça», élude le directeur. Quoi qu’il en soit, débarquer au Brésil une année de Jeux olympiques à Rio serait assurément un joli coup pour le rallye-raid.