REPOSDakar 2015: Le marathon des uns fait le bonheur des autres

Dakar 2015: Le marathon des uns fait le bonheur des autres

REPOSAlors que les journées de samedi et dimanche sont décisives pour les pilotes auto, qui disputent une étape marathon, leurs mécaniciens en profitent pour se relaxer sur le bivouac...
Nicolas Camus

Nicolas Camus

De notre envoyé spécial à Iquique (Chili)

Pendant que les uns triment, les autres se reposent, enfin. Pour les équipes auto, la journée de samedi ne s'est pas exactement déroulée de la même façon que l'on soit pilotes (et copilotes) ou mécaniciens. Alors que pour les premiers, partis en étape marathon pour le week-end et donc privés de leur assistance technique, ce jour a été sûrement le plus stressant depuis le début de la course, les seconds se la sont coulée douce sur le bivouac.

On a l'habitude de les voir couchés sous une voiture ou le nez dans le moteur avec de l'huile jusqu'au coude. Pour une fois, les mécanos étaient de sortie dans les divers espaces détente du campement, ce samedi. Pendant que certains chez G-Force faisaient la sieste tranquillement posés à l'ombre, le staff du Polonais Marek Dabrowski s'est laissé tenté par le billard installé sous l'une des «tentes Chili» (les pays hôtes disposent d'un espace pour installer les stands qu'ils souhaitent). «Pour nous, c'est comme un jour de repos, dit Vladimir, l'un d'entre eux. On est au chômage technique, alors on en profite un peu.» Peut-être ensuite ont-ils fait un tour sous la tente gym ou celle où l'on peut se faire masser, qui transforment cette partie du bivouac en Club Med trois étoiles.



D'autres ont préféré prendre soin de leurs affaires. Chez Mini, l'heure était à la lessive, après presque une semaine à bosser jour et nuit.


Chez Peugeot, ni l'un ni l'autre. Les mécanos ont travaillé près de 36 heures entre jeudi et vendredi pour mettre à neuf les voitures de Stéphane Peterhansel et Cyril Despres en vue de cette étape marathon. Après avoir fini à 6h samedi matin, ils sont partis en début d'après-midi à l'hôtel, à Iquique, pour prendre une vraie douche et dormir sur un vrai matelas. L'occasion de voir la zone technique de la marque française comme elle n'est jamais: complètement déserte.



Non loin de là, on entendait les équipages russes des camions Kamaz s'amuser à faire des courses de mini-moto dans le sable. Pour une fois, toutes ces petites mains du Dakar se sont occupées d'elles-mêmes avant de penser à leurs pilotes, livrés à eux-mêmes à 500 km de là, en Bolivie.