FOOTBALLDopage: Sous le coup d'une procédure, la joueuse du PSG Laure Boulleau risque jusqu'à deux ans de suspension

Dopage: Sous le coup d'une procédure, la joueuse du PSG Laure Boulleau risque jusqu'à deux ans de suspension

FOOTBALLElle a raté trois contrôles antidopage...
20 Minutes avec AFP

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Laure Boulleau, joueuse de l'équipe de France de football et du Paris SG, est sous le coup d'une procédure pour avoir manqué à trois reprises des contrôles antidopage, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Dans une ordonnance datée du 3 novembre, le Conseil d'Etat a débouté de sa demande de référé en urgence une «footballeuse professionnelle qui évolue actuellement dans le club du Paris Saint-Germain Football en division 1 féminine», et ayant reçu trois avertissements pour "no-show" (le terme technique pour des contrôles manqués).

Selon le code mondial antidopage, un sportif s'étant vu notifier trois "no-show" en moins de 18 mois risque jusqu'à deux ans de suspension. En cas de sanction, la joueuse de 28 ans (52 sélections) pourrait être privée de la Coupe du monde 2015 au Canada (6 juin au 5 juillet).

L'ordonnance du Conseil d'Etat précise qu'ils ont eu lieu le 29 mars 2013, le 25 février 2014 et le 10 juin 2014.

L'identité de la joueuse n'apparaît pas dans le document, mais le nom de Laure Boulleau a été confirmé à l'AFP par des sources concordantes.

La FFF a dix semaines pour traiter le dossier

Conformément à la procédure, l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a transmis le dossier à la Fédération française de football (FFF).

Contactée par l'AFP, la FFF a fait savoir qu'elle ne «communique jamais sur tout ce qui est médical et confidentiel».

Le président de l'AFLD, Bruno Genevois, a simplement confirmé à l'AFP «qu'une joueuse professionnelle de football s'est vue notifier trois manquements constatés, et que le dossier a été envoyé à la Fédération française de football dont elle ressort».

«Nous sommes en présence de mesures préparatoires, les manquements sont préalables à d'éventuelles sanctions», a expliqué M. Genevois.

La Commission de Contrôle Dopage de la FFF dispose de dix semaines pour traiter le dossier, à réception de celui-ci.

C'est ensuite à la Commission d'Appel Dopage de la FFF de s'en occuper, le cas échéant. Le dossier peut aussi revenir entre les mains de l'AFLD, si le cas n'est pas traité dans les quatre mois.