Entre Nantes et Sedan, son coeur balance. Olivier Quint (35 ans), qui a mis un terme à sa carrière sportive en juin dernier, sera un spectateur attentif du choc entre les Canaris (18es) et les Ardennais (20es), dimanche (14 h), à la Beaujoire. L'ex-milieu de terrain a en effet évolué cinq années dans les deux clubs : de 1996 à 2001 à Sedan, puis de 2001 à 2006 à Nantes. « Sincèrement, j'aimerais que les deux équipes se maintiennent, reconnaît Quint. Mais ça va être compliqué. » Selon lui, une victoire sedanaise en terres nantaises scellerait quasiment la relégation des hommes du président Rudi Roussillon en Ligue 2. « Si Sedan vient s'imposer à la Beaujoire, je ne vois pas où les Nantais prendront des points par la suite ! Dans le cas inverse, le FCNA pourrait écarter Sedan une bonne fois pour toutes. »Installé dans l'agglomération nantaise et responsable d'un restaurant dans le centre-ville, Quint ne perd pas une miette de la descente aux enfers des Canaris. « Durant l'intersaison, le club a perdu Landreau et Toulalan, deux joueurs majeurs, analyse celui qui joue désormais avec les amateurs de Tillères (DRH). De plus, le FCNA sortait de deux saisons difficiles. Enfin, le recrutement d'étrangers était très risqué. On l'a vu car ils sont quasiment tous partis. Ce n'est donc pas une surprise de les retrouver à cette place ! » Face à cette situation préoccupante, Quint se dit « forcément déçu pour les joueurs et les salariés. J'ai vécu des moments comme ceux-ci en 2005. C'était intenable ! »