Jean Gachassin aime être auprès du terrain. Ce jeudi, le président de la fédération française de tennis était à Bordeaux pour soutenir l’équipe de France de Coupe Davis, en pleine préparation, à huit jours de la finale contre la Suisse. Il en a profité pour décrire ses «enfants», comme il les appelle, les cinq joueurs qui composent le groupe des Bleus. «Ils n’étaient pas mûrs quand on les a appelés les quatre Mousquetaires, explique-t-il. C’était sympathique mais ils n’étaient pas mûrs pour assumer ce grand titre des Mousquetaires. Maintenant, je crois qu’ils le sont.» Un bel hommage collectif avant de leur glisser un mot sympathique pour chacun.

Jo-Wilfried Tsonga. «C’est le boss, le maestro. L’année dernière en Argentine au dernier match, quand ils perdent au cinquième set, Jo a dit "attention, maintenant stop. Est-ce que vous êtes d’accord pour que l’objectif en 2014 soit la Coupe Davis?" Tous ont dit, "OK, on fonce là-dessus" et là s’est créé une vraie équipe de copains.»

Gaël Monfils. «Extraordinaire, très attachant, c’est un gosse mais qui a un cœur gros comme ça et qui est bien éduqué mais parfois, il faut le driver aussi. Je suis toujours surpris, quand il demande la serviette à un ramasseur de balle, il dit toujours "merci". J’ai une anecdote pendant Roland-Garros 2014. Gaël gagne le deuxième tour sur le Lenglen, il me voit et vient me dire "Président, on va gagner au mois de septembre." Dès le mois de juin, il pensait à la Coupe Davis.»

Julien Benneteau. «C’est le baroudeur, la personne qui a cravaché pour arriver à ce niveau. Pour un sport d’équipe, c’est un gars merveilleux.»

Richard Gasquet. «Le doué, l’intellectuel, qui sait tout faire et qui croit lui aussi à cette Coupe Davis. On dit de lui qu’il est étranger, un petit peu absent… je vous dis que là, il veut gagner avec cette équipe et remporter ce premier saladier.»

Gilles Simon. «C’est l’intellectuel, c’est lui qui va donner le petit plus à cette équipe, je suis persuadé qu’il va énormément les aider sur le plan intellectuel, il va leur dire les mots justes.»