Samedi, le Stadium de Toulouse n’a pas reconnu le feu follet qui enflammait le flanc droit du TFC la saison dernière. Fautif sur le but de Ben Yedder, en n’appuyant pas assez une passe en retrait pour son gardien Sirigu, auteur de plusieurs centres mal dosés, Serge Aurier a vécu un nouveau match très compliqué avec le PSG (1-1).

« Selon les supporters parisiens, la grève d'Air France, c'est à cause d'Aurier — Swann Borsellino (@SwannBorsellino) September 27, 2014 »

Le latéral droit de 21 ans, prêté par Toulouse cet été avec option d’achat, semble même être devenu la tête de turc des supporters parisiens sur les réseaux sociaux, après plusieurs prestations faiblardes, celle contre Lyon (1-1) en premier lieu. «C’est compliqué quand on change de club, de ville, relativise Laurent Blanc, l’entraîneur parisien. C’est un jeune joueur, il faut être patient. Même si la patience n’est pas quelque chose de très commun dans le foot.»

Laurent Blanc au soutien

Régulièrement aligné comme piston droit dans l’atypique système en 3-5-2 du TFC, Aurier doit défendre davantage à Paris, où il évolue un cran plus bas. Ce qui n’est pas forcément sa qualité première...

Autre problème: sa capacité à apporter le danger devant les buts adverses, comme avec Toulouse en 2013-2014 (six buts, six passes décisives) ou en sélection ivoirienne lors du Mondial brésilien, semble s’être évanouie.

«Il doit arriver à se persuader qu’il a toutes les qualités pour jouer au PSG», reprend Blanc. Sauf énorme surprise, le technicien parisien devrait toutefois titulariser son concurrent néerlandais Gregory Van der Wiel, remplaçant à Toulouse, mardi en Ligue des champions face au FC Barcelone.