Depuis qu’il a été lancé dans le monde professionnel, l’an dernier, par Rémi Garde, Corentin Tolisso a été utilisé à toutes les sauces à l’OL : milieu défensif, milieu relayeur, latéral droit. En l’absence de Mouhamadou Dabo et Henri Bedimo, il dépanne depuis quelques semaines au poste de latéral gauche, celui qu’il a également occupé en début de semaine avec l’équipe de France espoirs et qu’il a déserté, vendredi, face à Monaco, pour venir offrir la victoire à l’OL (2-1), en ouverture de la 5e journée de Ligue 1.

Il avait déjà fait chuter Bordeaux

C’est en effet du point de penalty qu’il a repris un centre en retrait de Samuel Umtiti (73e). «Je ne sais même pas pourquoi j’étais là», a confié le héros du soir à l’issue du match. C’est la preuve de sa grande polyvalence. De là à ce qu’Hubert Fournier l’utilise désormais comme avant-centre... «Les bons joueurs peuvent jouer partout, a souligné l’entraîneur lyonnais. Depuis le début de saison, Coco réalise des prestations tout à fait satisfaisante, que ce soit comme milieu ou comme latéral. L’avantage avec lui, c’est qu’il comprend tout de suite ce qu’on lui explique. C’est ce qui permet de penser qu’il a un grand avenir dans le monde professionnel.»

Corentin Tolisso a aussi le chic pour marquer des buts décisifs. Le précédent et tout premier, inscrit six mois auparavant, à Bordeaux, avait permis à l’OL de s’imposer dans le temps additionnel (2-1 à la 90e + 4). «C’est toujours jouissif de marquer un but, d’autant que cela ne m’arrive pas souvent. J’avais hâte de le faire à Gerland», a reconnu ce pur produit de la formation lyonnaise qui est allé dédier son but à son père, présent dans les tribunes. Un papa certainement très fier de ce gamin de 20 ans qui ne cesse de prendre de l’envergure.