FOOTBALLLigue 1: Pourquoi l’OL a des raisons d’être inquiet

Ligue 1: Pourquoi l’OL a des raisons d’être inquiet

FOOTBALLAprès quatre journées, le club lyonnais flirte avec la zone de relégation…
Stephane Marteau

Stephane Marteau

Battu trois fois lors des quatre premières journées de L1, l’OL (17e) réalise l'un des plus mauvais début de saison de son histoire. Alors que son club devra affronter successivement Monaco (le 12 septembre) et le Paris SG (le 21) après la trêve internationale, Jean-Michel Aulas refuse de s’alarmer. «Il faut trouver la bonne réponse à une difficulté passagère, a déclaré le président lyonnais sur OLTV après le revers concédé dimanche chez le promu messin (2-1). On en a connu d’autre. Heureusement, on est en tout début de championnat. J’ai confiance en cette équipe. Elle a tellement de qualité qu’on ne peut pas imaginer qu’elle n’arrive pas à ses fins en fin de saison.»

Une infirmerie qui n’est pas prête de se vider

Le président de l’OL est convaincu que la situation s’améliorera une fois que l’infirmerie aura désemplit. Il n’a pourtant aucune garantie que l’effectif soit un jour au complet. Si les défenseurs Samuel Umtiti, Henri Bedimo et Milan Bisevac ainsi que le milieu offensif Nabil Fekir devraient reprendre l’entraînement durant la trêve internationale, Gueida Fofana (cheville) et Clément Grenier (pubalgie) sont encore indisponibles pour plusieurs mois. Quant à Yoann Gourcuff, bien malin celui qui peut prédire la date de son retour à la compétition. Or, l’absence de ces deux derniers joueurs handicape sérieusement un groupe qui manque cruellement de talent et qui peine à alimenter ses attaquants.

Un potentiel offensif limité

Dans ce secteur, où les départs de Bafétimbi Gomis et de Jimmy Briand n’ont pas été compensés, Alexandre Lacazette est contraint de réaliser des prouesses. Jusqu’à présent, l’international s’en est plutôt bien sorti puisqu’il a inscrit trois des quatre buts lyonnais en championnat. Mais Hubert Fournier doit certainement croiser les doigts pour qu’il reste en bonne santé car la relève apparait encore bien tendre, Clinton N’Jie (21 ans), Mohamed Yattara (21 ans) et Yassine Benzia (19 ans) ne cumulant que 66 matchs et 5 buts en L1.

Difficile de se remettre d’un faux départ

L’OL peut craindre de vivre une saison galère. Au point de devoir lutter pour son maintien ? C’est souvent le sort réservé aux équipes qui ont concédé trois défaites lors des quatre premières journées. Ainsi, depuis l’instauration de la victoire à trois points, il y a vingt ans, seize équipes ont affiché un tel bilan dans un championnat à vingt clubs : deux ont été reléguées (Le Havre en 2009 et Valenciennes la saison dernière), six ont terminé entre la 15e et la 17e place et seulement quatre se sont classées dans le Top 10, la palme revenant à Auxerre qui a réussi à décrocher une qualification européenne au terme de la saison 2003-2004 achevée au 4e rang. Assurément l’exemple à suivre pour le club de Jean-Michel Aulas.