Sourire. Grimace. Re-sourire. Puis une nouvelle grimace. Son maillot du PSG floqué du 32 dans les mains, David Luiz ressemble au client parfait pour le traditionnel exercice de la séance photo post-présentation de recrue. Dans la salle de conférences du luxueux palace parisien Peninsula, où il était officiellement présenté par son nouveau président Nasser al-Khelaïfi jeudi, le Brésilien a souvent affiché une large banane.

Laurent Blanc leur a préparé le terrain

OK, ce n’est pas dans sa nature de faire la gueule. Mais moins d’un mois après une traumatisante fin de Coupe du monde avec le Brésil, le défenseur a aussi voulu faire comprendre à son auditoire que les grosses larmes de la demie contre l’Allemagne étaient séchées depuis longtemps. «Les premiers jours après la compétition ont été très difficiles. Quand vous n’atteignez pas un objectif, c’est logique, explique David Luiz, qui pourrait débuter contre Bastia le 16 août. Maintenant, le football nous donne l’occasion de rébondir rapidement. Je suis disposé à tout faire pour Paris car je veux voir ce club briller de plus en plus.»

Ça tombe bien, on l’a pris pour ça. Acheté 50 millions d’euros par le PSG à Chelsea avant le Mondial, «le meilleur défenseur du monde» dixit al-Khelaïfi, devait former une charnière de rêve avec son compatriote Thiago Silva. La Coupe du monde leur a pourtant valu des critiques bien appuyées. «Nos qualités ne se discutent pas, rétorque David Luiz. Nous n’avons pas joué que deux matchs dans notre carrière.» «On est très contents de les avoir et la saison prochaine, ils vont prouver que ce sont deux grands joueurs», les avait défendus Laurent Blanc après le fiasco. Reste à voir si le duo a réellement tourné la page.