De notre envoyé spécial à Roland-Garros,

La principale salle de presse de Roland-Garros est bondée pour accueillir la première femme à entraîner un joueur du Top 10. Dimanche, Andy Murray a officialisé sa prochaine collaboration avec Amélie Mauresmo, qui remplacera Ivan Lendl parti mi-mars. Actuelle capitaine de l’équipe de France de Fed Cup, elle s’occupera d’Andy Murray au moins pendant la saison sur gazon.

Comment est née l’idée de travailler avec Andy Murray?

Andy m’a contactée il y a quelques semaines, c’était assez surprenant pour moi. On a parlé de son jeu et on est arrivés à la volonté de travailler ensemble. J’ai une expérience de joueuse qui l’intéresse C’est un sacré challenge. Ça va changer ma vie, j’avais envie de tenter de ça et de voir ce que je suis capable de faire dans ce rôle. Maintenant, j’ai hâte que ça commencer car c’est encore abstrait.

C’est la première fois qu’une femme entraîne un joueur de ce calibre. Que ressentez-vous?

C’est un événement dans le monde du tennis et dans celui du sport en général. Si ça peut faire bouger les lignes, tant mieux. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le challenge professionnel. Ce que je veux, c’est l’aider à atteindre ses objectifs.

Quels seront vos objectifs?

Son but, c’est de gagner d’autres Grands Chelems à l’avenir. La priorité est de défendre son titre à Wimbledon. Maintenant, on part sur du moyen terme et on ne fera pas de miracles du jour au lendemain.

Allez-vous continuer votre travail de capitaine de l’équipe de France de Fed Cup?

Dans ma tête, il n’est pas question que ce soit ou la Fed Cup ou Andy Murray. Je ferai un point avec les joueuses. Si tout le monde a envie de continuer, ça continue.