Ils sont tous les deux savoyards mais ça ne les rapproche pas pour autant. Pascal Dupraz et Hervé Renard se détestent cordialement depuis leurs années en championnat National et un Evian-Thonon-Gaillard-Cherbourg un peu animé. Et ils ne se gênent pas pour faire monter la sauce à trois jours de Sochaux-Evian, finale pour le maintien en L1.

C’est Dupraz qui a dégainé le premier en conférence de presse, lâchant une petite info bien savoureuse: «Il a l’air de tout connaître, mais si c’était vraiment le cas, il ne ferait pas d’appels du pied pour venir à l’ETG par l’intermédiaire de ses agents, comme il le fait pour d’autres clubs… Ce qui veut bien dire qu’il existe une chance pour nous de se maintenir!» Référence, bien sûr, à l’activisme de Renard pour se trouver un banc plus avantageux la saison prochaine.

On attend la réponse du coach sochalien, offensif dans le JDD. «Il se plaint de tout le monde, je ne ferai pas exception, déclarait alors l’ancien sélectionneur de la Zambie, en conférence de presse. Il ne faut pas grand-chose pour qu’il sorte de ses gonds, il a un revolver en poche! Dès que quelqu’un dit un mot, il tire! Son jeu me fait sourire, je connais l’énergumène. Pour votre information, il m’appelle l’acteur.» Ce qui n’est pas faux non plus…