Football : Stephen Drouin voit le bout du tunnel

Football : Stephen Drouin voit le bout du tunnel

Les blessures, il les collectionne. L'ancien défenseur des Canaris Stephen Drouin, Troyen depuis maintenant un an et demi, sera présent au stade de l'Aube demain soir. Non pas sur la pelouse, mais dans les tribunes. Il en a presque l'habitude. « J'ai...
©2006 20 minutes

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Les blessures, il les collectionne. L'ancien défenseur des Canaris Stephen Drouin, Troyen depuis maintenant un an et demi, sera présent au stade de l'Aube demain soir. Non pas sur la pelouse, mais dans les tribunes. Il en a presque l'habitude. « J'ai assez donné, souffle-t-il. Car j'en ai eu des galères. »

De 2002 à 2005, soit trois saisons sous le maillot nantais, Drouin n'apparaît que seize fois. La faute à des genoux récalcitrants. « Je me suis fait opérer successivement du ménisque gauche puis du droit », se souvient celui qui fut sacré champion du monde des 17 ans en 2001 avec Emerse Fae et Luigi Glombard notamment. Saison 2005-2006, direction Troyes pour un prêt d'un an. Auteur de débuts probants (six matchs), il est coupé dans son élan par un nouveau pépin physique. Fin novembre 2005, c'est au tour de sa cuisse droite de le lâcher. Quand la malchance se poursuit, l'incurie s'en mêle ensuite. « Les médecins ont fait un mauvais diagnostic, explique-t-il. Ils m'ont dit que ce n'était pas grave du tout. J'ai repris quatre jours plus tard. Et là, ça a bien repété ! » Résultat : un an et deux mois d'arrêt. « Du repos pendant deux mois et plus d'un an de travail avec un préparateur physique », raconte-t-il. Une période « pas facile » durant laquelle « on s'accroche en pensant au retour à la compétition ».

Justement, sa traversée du désert vient de prendre fin. « Je reprends demain [aujourd'hui] avec le groupe réserve, respire Drouin. Et si les sensations sont bonnes, pourquoi pas dans quinze jours avec les professionnels. » Entre-temps, l'été dernier, le club aubois, sur les conseils insistants de l'entraîneur Jean-Marc Furlan, lui a renouvelé sa confiance avec un contrat de trois ans. « Une garantie qui rassure, commente Drouin. J'ai deux ans devant moi. J'ai le temps de voir venir. »

David Phelippeau