Sotchi 2014: Jean-Marc Gaillard: «J'ai 99 chances sur 100 d'être déçu»
SKI DE FOND•Le fondeur se prête au jeu de l'interview vérité...Romain Scotto
De notre envoyé spécial à Sotchi (Russie),
Engagé en relais dimanche, le Française répond à l'interview «spéciale JO» de 20 Minutes. Pour en savoir un peu plus sur cet athlète qui vise sa première médaille olympique à 33 ans...
Si vous êtes champion olympique? Pfffff... Je n'ose même pas imaginer ce que je pourrai ressentir, ça doit vraiment être un truc de fou ! Je crois que je prendrais vraiment le temps de profiter de tout ce qui pourra m'arriver mais ma première envie ce sera de célébrer la médaille avec le reste de l'équipe et avec mes proches. Honnêtement, j'essaie d'y penser le moins possible parce que j'ai 99 chances sur 100 d'être déçu !
Votre premier souvenir des JO? C'est bien évidemment les J.O d'Albertville en 1992, nous sommes allé voir en famille le slalom dame et le match France-Allemagne en hockey. J'avais adoré. J'étais pas encore trop branché ski de fond à cette époque mais je me souviens quand même très bien avoir vibré devant la télé pendant la course de Fabrice Guy et Sylvain Guillaume sans oublier Edgar Grospiron.
La principale raison de suivre vos courses? C'est qu'il se passe toujours quelque chose ! Soit je chute, soit je casse un bâton, soit je pars sans dossard, soit je fais du skate alors que la course est en classique, soit je repars du changement de ski avec une attache laissée sur mes skis, soit je suis victime de crampes et je m'arrête sur le bord de la piste pour m'étirer, etc... Enfin, promis vous allez pas vous ennuyer !
Votre hantise le jour de la course? C'est de ne pas être à 100 % de mes moyens le jour J et aussi de n'avoir rien oublié pour pouvoir prendre le départ.
Votre rituel d'avant course? Je n'ai pas spécialement de superstition ou de rituel, j'aime bien mettre certains habits, ou une combinaison réservée uniquement pour les courses.
Votre surnom? J'en ai quelques-uns, Jean-Jean, Jeannot, ou encore Gaston dans mon jeune temps. Je vous laisse imaginer le pourquoi de ce dernier !