De notre envoyé spéciale à Sotchi,

Un bel échec collectif, si tant est que l’échec soit beau. Les quatre français engagés en descente sont tous passés à côté de leur sujet, eux qui avaient l’habitude de féquenter régulièrement le top 10 depuis le début de saison. Le mieux classé d’entre eux? Davis Poisson, à peine quinzième. Le moins bien ? Johan Clarey, qui n’a pas fini la course à cause d’une erreur de trajectoire en haut du parcours.

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Johan, comment expliquer cette faute sur le haut?

Franchement, je ne sais même pas. Je dois passer trop à l’intérieur…ou alors je mets la main dans la neige ou dans la porte, derrière ça vrille et je ne peux pas me rattraper. Voilà, je ne sais pas trop quoi dire.

C’est une porte qui vous avait déjà posé problème cette semaine?

C’est clair qu’on a vu beaucoup de monde qui sortait à cet endroit (pas en course, ndlr). Après il n’y avait pas beaucoup de places sur le podium et j’étais parti pour prendre des risques. C’est sûr que je ne pensais pas sortir aussi tôt ou faire un truc comme ça.

C’est un coup de massue?

Etre sorti comme ça, au bout de 20 secondes… Je n’ai même pas un temps intermédiaire de référence. J’ai beaucoup bossé pour arriver jusqu’ici et revenir à un niveau acceptable après ma blessure et me battre avec les meilleurs pour les jeux, c’est beaucoup de frustration. Et les conditions n’y sont pour rien. La neige avait chauffé mais je suis parti juste derrière le vainqueur.

Il vous reste le Super G? Vous pensez vous remobiliser à temps?

Il y a quelque chose à jouer en Super G et je n’ai ai pas l’habitude de me laisser aller. J’étais détendu avant ce matin, mentalement j’avais bien abordée la course, mais qu’est ce que vous voulez, c’est comme ça la vie continue…