VIDEO. Coupe de la Ligue: Kita dénonce «le pouvoir des joueurs du PSG sur l'arbitrage», Der Zakarian parle de «tricheurs»
FOOTBALL•Après l'élimination de sa formation contre Paris en demi-finale de la Coupe de la Ligue, hier soir, le président du FC Nantes Waldemar Kita s'en est pris aux arbitres...A Nantes, David Phelippeau
Comme d’habitude, lorsque le président Waldemar Kita tire à boulets rouges sur quelqu’un, il ne mâche pas ses mots. Mardi soir, après l’élimination (1-2) de sa formation par le PSG en demi-finale de la Coupe de la Ligue, le dirigeant nantais a chargé l’arbitrage français qu’il juge complaisant avec le club de la Capitale. «Je suis un petit peu amer même si on sait très bien qu’il y a du talent à Paris, estime d’emblée Kita. Mais, une fois de plus, l’arbitrage ne nous a pas aidés. Il y avait main de Verratti (sur une tête de Djilobodji en première mi-temps) sur la ligne puis il y avait penalty sur Djordjevic quelques minutes plus tard.» On serait tenté de donner raison au président nantais sur la deuxième action sur laquelle un défenseur du PSG semble ceinturer l’attaquant serbe…
Kita allume Verratti
Kita n’a pas loupé non plus le milieu de terrain du PSG Marco Verratti : «Les arbitres se font avoir par un gamin de 21 ans (Verratti) qui a tout pour lui. Il a le vice, il a du talent mais il ne faut pas exagérer…» Puis il poursuit sa diatribe envers les arbitres et le PSG: «Ces joueurs de Paris ont un pouvoir sur l’arbitrage, ce n’est pas sérieux car ça a déséquilibré le match. Ces erreurs sont quand même un peu trop fréquentes. On aurait pu faire jeu égal avec Paris… Après, s’ils (les arbitres) veulent que Paris gagne tout, pas de problème car c’est une bonne équipe mais laissons nous un peu jouer au ballon…»
Der Zakarian: «Au PSG, il y a des tricheurs»
Quelques minutes avant, l’entraîneur nantais Michel Der Zakarian avait aussi stigmatisé l’attitude des Parisiens : «Paris est une équipe vicieuse, qui a de la malice. Il y a des tricheurs. Quand je vois le nombre de fautes qu'a faites Motta sans prendre de carton, et que les adjoints de Laurent Blanc peuvent sortir de la zone réservée à l'entraîneur sans qu’on ne leur dise rien. C'est Paris.»