«C’est une honte, assène Grégory Sertic, le milieu bordelais. Une Ligue 1 qui se fait éliminer par une CFA… il faut féliciter l’Ile-Rousse, ils ont bien défendu mais ce que l’on montre en 2014 est honteux. On passe de la 4e à la 8e place. On est éliminé des Coupes, on a l’impression de pouvoir jouer des heures sans marquer… on a été nuls, tout simplement.» Oui, Bordeaux est en train de toucher le fond. Après trois défaites consécutives en Ligue 1 et en Coupe de la Ligue, les Girondins ont craqué mercredi soir en Coupe de France en se faisant éliminer aux tirs aux buts (3-5 ; 0-0 au bout du temps réglementaire) par les amateurs de l’Ile-Rousse qui évoluent en CFA 2 soit... le cinquième échelon national. Une claque de plus pour une équipe qui démarre l’année 2014 avec les fantômes de son début de saison catastrophique.

Un jeu proche du néant

Bien sûr, on peut parler des absences qui coûtent cher. Forcément, on peut longuement évoquer celles de Diabaté, Jussiê et Hoarau, les trois meilleurs attaquants de pointe bordelais. Mais le niveau de jeu affiché par les hommes de Francis Gillot pendant 120 minutes est clairement insuffisant contre une équipe qui évolue quatre divisions plus bas. En dehors d’une frappe de Maurice-Belay sur la barre transversale et de quelques opportunités dans la surface en première période, Bordeaux a été proche du néant le reste du match.

«On est vraiment dans le dur, admet le milieu offensif, Nicolas Maurice-Belay. On n’était déjà pas bien alors perdre contre une CFA 2, c’est très dur. On n’a plus que la Ligue 1, on a intérêt de s’y remettre pour refaire plaisir aux supporteurs mais ce sera difficile de se faire pardonner.» Heureusement pour les supporteurs bordelais, ils peuvent au moins se consoler de ne pas avoir assisté à ce fiasco, la rencontre n’ayant pas été télévisée.