«Le Sporting tient à assurer à l’ensemble de ses supporters et à ses partenaires qu’aucune irrégularité n’émane ou n’a émané de la comptabilité du club.» Telle est la réponse du SC Bastia dans un communiqué publié mercredi, après les révélations du Monde sur deux enquêtes préliminaires touchant le club corse.

Le quotidien assure en effet que le parquet de Bastia s'intéresse aux travaux effectués en 2012 pour une pelouse synthétique au centre d'entraînement du club. Celle-ci aurait été facturée 600 000 euros par une entreprise héraultaise, mise en sommeil en 2004 et réactivée pour l'occasion.

«Le marché du stade avec pelouse synthétique du centre d’entrainement des jeunes situé à Borgo, n’a donné lieu à aucune malversation ni flux financier irrégulier, réplique le SCB. Le club est par contre actuellement en litige avec ses prestataires dans le cadre d’un procès, puisque le stade en question souffre de malfaçons et d’inexécutions.»

Pas de lien avec la Brise de mer, selon le club

La seconde enquête préliminaire toucherait des mouvements financiers entre le club et deux partenaires : un débit de boissons et une entreprise de location de voitures dirigée par le président du Sporting, Pierre-Marie Géronimi. «Aucun débit de boissons de Bastia ou d’ailleurs n’est ou n’a été fournisseur du club, réfute le SCB Il est donc parfaitement faux et mensonger d’écrire qu’une telle structure ai perçu plusieurs centaines de milliers d’euros du club»

De plus, Le Monde affirme que le débit de boisson mis en cause serait proche du gang de la Brise de mer. «Les membres du comité directeur du SCB n’ont en aucune façon été proches d’un quelconque «gang», contrairement à ce qu’affirme Le Monde dans son intertitre», rappelle le communiqué.

«C’est serein que [le club] examine actuellement les éventuelles actions à engager pour faire valoir ses droits et préserver son image», conclut le SC Bastia.