De notre envoyé spécial à Lisbonne,

C’est un luxe rare dont ne s’est pas privé Laurent Blanc. Déjà qualifié, assuré d’être premier de son groupe, le PSG peut se permettre de faire tourner, mardi soir, pour le dernier match de poule de la Ligue des champions contre Benfica. Une occasion à ne pas louper pour Christophe Jallet, distancé par Van der Wiel à son poste.

Comment on se motive pour un match sans enjeu?

Ce n’est pas compliqué. Il y aura une équipe différente, les joueurs alignés auront l’occasion de montrer leur valeur, de montrer qu’ils ont leur place dans cet effectif du PSG. L’objectif, c’est aussi de garder la ligne de conduite fixée depuis le début de saison: gagner tous les matchs, garder cette dynamique positive qu’on a su montrer.

Quand on joue peu, c’est dur de retrouver des sensations?

Le plus difficile, c’est d’arriver à garder le rythme quand on fait un match de temps en temps. C’est un travail quotidien, un investissement personnel pour répondre présent quand on fait appel à nous, pour ne pas baisser le niveau collectif, être le plus performant possible et ne pas décevoir les attentes du coach. Si on baisse la tête à l’entraînement, ça se ressent en match. Mais si on reste concerné, il n’y a pas de raison de trouver ce match plus difficile qu’un autre.

C’est le meilleur PSG dans lequel vous avez joué?

Clairement, oui. Le niveau individuel et collectif est cette année vraiment important. On a su le montrer en L1, en Ligue des champions… Quand on arrive à faire l’assemblage de nos talents individuels, ça donne ce résultat-là. Garder ce niveau de performance nous permettrait d’avoir de bonnes surprises à la fin de la saison, avec un max de trophées je l’espère.

La finale de la Ligue des champions se jouera dans ce stade. Vous êtes en repérage?

C’est vous qui le dites. On n’est pas là pour faire la visite. On ne s’est pas arrêtés dans les rues voir si la ville était jolie. On est venu là pour gagner. Le meilleur moyen d’aller en finale, c’est de ne négliger aucun match. On vient avec l’ambition d’y revenir, mais il faut être bon sur le terrain, et faut le prouver demain.

Le tirage des huitièmes de finale, ce sera vendredi. Vous y pensez déjà?

Le PSG peut aller très loin dans cette compétition. Mais il y a beaucoup de facteurs qui rentrent en ligne de compte, notamment le tirage. Si on veut aller loin, ça passera par nous, en gardant un niveau technique et une solidité collective. Mais qu’on tombe contre le Bayern Munich ou l’Apoel Nicosie, si on n’est pas concentrés, on peut passer au travers.