CYCLISMEDopage: Armstrong confirme que l'UCI a bien couvert un de ses contrôles positifs

Dopage: Armstrong confirme que l'UCI a bien couvert un de ses contrôles positifs

CYCLISMEC'est la première fois que l'Américain accuse formellement Hein Verbruggen...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'Américain Lance Armstrong, banni à vie et déchu de ses sept titres dans le Tour de France avant d'avouer avoir eu recours au dopage, accuse Hein Verbruggen, président de l'Union cycliste internationale (UCI) en 1999, de l'avoir couvert et permis la signature d'un certificat médical antidaté.

«Je me souviens qu'il y a eu un problème», a raconté le Texan au journal anglais The Daily Mail qui l'interrogeait sur une analyse positive aux corticoïdes en 1999, l'année de son premier succès dans le Tour. «Je ne sais plus si c'était un contrôle positif mais en tout cas, des traces avaient été trouvées. Techniquement parlant, je ne sais plus si la ligne avait été franchie», a déclaré l'ancien coureur, aujourd'hui âgé de 42 ans.

L'UCI ne voulait pas d'un autre scandale après l'affaire Festina

«"Je ne me rappelle plus exactement qui était présent à ce moment-là mais Hein a simplement dit: "c'est un gros problème pour moi, un coup de poing pour notre sport un an après l'affaire Festina alors il faut que l'on trouve quelque chose". Alors on a antidaté l'ordonnance», a détaillé Armstrong lors d'une entrevue mise en scène par le tabloïd anglais pour ses retrouvailles avec son ancienne masseuse Emma O'Reilly qui l'avait accusé de dopage bien avant qu'il soit condamné fin 2012 par l'Usada (agence américaine) puis par l'UCI.

«N'imaginez pas que je vais protéger les gens après la façon dont ils m'ont traité. C'est ridicule. Je n'ai aucune loyauté envers eux. Lors des auditions appropriées, je dirai aux gens ce qu'ils veulent savoir. Je ne vais pas mentir pour en protéger d'autres. Je les hais. Ils m'ont jeté en pâture, j'en ai fini avec eux», a encore menacé Armstrong.