Football : Georges Eo ne mâche pas ses mots
Le FC Nantes (18e) se déplacera à Rennes (12e), demain soir (20 h), à l'occasion de la 16e journée de L1. Hier, lors du point-presse, l'entraîneur Georges Eo, avec sa verve habituelle, est revenu sur la rencontre et quelques dossiers chauds du momen...©2006 20 minutes
Le FC Nantes (18e) se déplacera à Rennes (12e), demain soir (20 h), à l'occasion de la 16e journée de L1. Hier, lors du point-presse, l'entraîneur Georges Eo, avec sa verve habituelle, est revenu sur la rencontre et quelques dossiers chauds du moment. Morceaux choisis.
La notion de derby « Le derby, c'est du folklore !, estime Eo. Il n'y a sans doute que Michel Der Zakarian [son adjoint] et moi qui avons conscience de la notion. Les joueurs, eux, savent juste que Rennes est à 90 bornes ! »
Le Stade Rennais « Je n'ai pas d'avis sur Rennes. J'ai assez à faire avec mon équipe. Je me souviens juste qu'ils sont venus nous battre 0-2 l'an dernier. Il faut leur rendre la monnaie de leur pièce... »
Le blues de Capoue Le milieu gauche nantais, écarté de l'équipe depuis le 19 septembre [défaite en 16e de finale de la Coupe de la Ligue contre Toulouse (0-2)], a fait part de ses états d'âme dans la presse hier. « Il s'est demandé pourquoi il n'était pas dans le groupe, fulmine Georges Eo. Je fais mon choix d'équipe en fonction du comportement de mes joueurs. »
Le cas Wilhelmsson Le milieu suédois, non retenu contre Paris (1-1) dimanche, a eu le droit à un peu de repos. « Je lui ai donné cinq jours pour qu'il s'oxygène, explique Eo. Je l'ai retrouvé tel qu'il était... » Pour expliquer sa difficulté d'adaptation, l'entraîneur botte en touche. « Moi, je ne le connaissais pas avant. Je le découvre. J'essaie toujours de voir où il peut être le plus efficace. »
Une attaque trop gentille Nantes (12 buts) a la 2e plus mauvaise ligne offensive de L1. « Keserü, Oliech et Diallo ne font pas peur, reconnaît le coach. Avec des attaquants comme Daniel Cousin ou Pauleta, les défenseurs ne sont pas à la noce. » Sous-entendu, avec les Nantais, c'est tout l'inverse.
David Phelippeau