BASKETBasket: Vincent Collet, le ciment des Bleus

Basket: Vincent Collet, le ciment des Bleus

BASKETLe sélectionneur champion d'Europe va continuer l’aventure avec l'équipe de France jusqu'aux Jeux olympiques...
B.V.

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Il profite d’une question posée à Tony Parker en conférence de presse pour s’accaparer les photographes et exhiber sa médaille. Habituellement si nerveux, Vincent Collet n’a jamais paru aussi détendu. Il faut dire que le sélectionneur des Bleus a tout pour être serein. D’abord, il vient d’offrir à la France le premier titre de son histoire, et surtout, il vient de prolonger son bail à la tête du désormais champion d’Europe jusqu’aux Jeux olympiques de 2016, au moins. «Ma décision était prise avant la finale, raconte Collet, alors qu’il avait pourtant laissé durer le suspense après la victoire face à la Lituanie. Je n’ai pas attendu qu’on ait gagné pour la prendre. Ce n’était pas le bon timing.»

«On se sent bien avec lui»

D’ailleurs, le président de la Fédération, Jean-Pierre Siutat, lui avait proposé bien avant de prolonger: «Il savait que s’il voulait rester, il le pouvait. Notre objectif a toujours était de le maintenir. Il est dans le projet, on se sent bien avec lui, en harmonie de travail, tous à sa place.»

Et surtout, il a l’adhésion de ses hommes. Si le président de la FFBB assure «qu’aucun joueur n’est venu le voir pour appuyer son maintien», plusieurs cadres avaient annoncé leur désir de continuer avec celui qui est aussi le coach de Strasbourg. «Il est une des raisons pour lesquelles je reviens en équipe de France, appuie la star Tony Parker. C'est mon "Pop" européen [Gregg Popovich, son entraîneur aux San Antonio Spurs], celui qui sait comment me préserver.»

Convaincre Parker de venir au Mondial 2014

Et c’est sans doute là que ce situe le premier défi du Vincent Collet champion d’Europe. Fatigué par des saisons à rallonge, Parker, 31 ans, attendra de voir «comment il se sent physiquement» pour prendre une décision quant à son éventuelle participation aux prochain Mondiaux, en Espagne dans un an. A Collet de le convaincre qu’un été en plus avec les Bleus ne sera pas de trop. Il faut dire que maintenant, ses Bleus ont un statut à défendre.