Il est l’un de ceux qui jouent le moins en club mais fait partie des éléments incontournables en sélection. Troisième gardien au PSG, Alphonse Areola est titulaire dans le but de l’équipe de France des moins de vingt ans qui entame sa Coupe du monde vendredi en Turquie. L’occasion d’évoquer les Bleuets et son avenir.

Pierre Mankowski, le sélectionneur des moins de vingt ans, a demandé aux joueurs de régler leur éventuel transfert avant le Mondial. Est-ce un sujet de discussion entre vous?

Cela reste personnel, on n’en parle pas trop entre nous. On est conscients qu’il faut régler ça soit avant, soit après la compétition. On est conscients que lors de ce Mondial, il ne faudra penser qu’à la compétition et pas autre chose.

L’équipe de France s’appuie sur des éléments qui jouent régulièrement dans leur club comme Lucas Digne, Paul Pogba ou Samuel Umtiti. Sont-ils les leaders?

On fait abstraction des statuts des uns et des autres dans l’équipe. On a tous notre rôle et personne ne se sent au-dessus des autres chez nous. Après, c’est clair que les joueurs qui ont beaucoup joué en pros cette saison apportent un plus. On arrive à un âge où on commence à mûrir et où certains arrivent à confirmer les espoirs placés entre eux.

Vous êtes remplaçant en club. Comment gérez-vous ce passage comme titulaire chez les Bleuets?

Au début, il a fallu que je me règle, que je retrouve des habitudes sur le terrain. Les matchs de préparation m’ont fait du bien et m’ont aidé à me remettre dans le bain. J’ai eu beaucoup de coupures en fin de saison. Je n’ai pas pu beaucoup jouer avec la réserve car je devais rester avec le groupe professionnel.

Qu’est-ce que ça vous a apporté?

Ça m’a aidé dans la préparation des matchs. Je me suis imprégné du haut niveau au maximum. J’ai surtout progressé dans mon approche mentale des matchs. J’ai beaucoup observé les joueurs de renommée comme Ibrahimovic et Beckham. Que ce soit à l’échauffement ou lors des mises au vert, j’ai scruté tous leurs faits et gestes.

Où serez-vous la saison prochaine?

Mon objectif est de jouer, que ce soit à Paris ou autre part. Pour l’instant, les décisions sur mon avenir n’ont pas encore été prises. On verra ce que le club va décider.

Comment vivez-vous cette situation d’incertitude autour de l’identité du futur entraîneur du PSG?

On ne peut pas passer à côté. Maintenant, c’est le club qui décide. Je fais abstraction de tout cela, même si ça jouera dans les décisions sur mon avenir. Pour l’instant, je pense surtout à la Coupe du monde que je dois disputer.