Le 27 juin, il devrait être là parmi les autres. Ismaël Bangoura (28 ans), qui est au milieu de l’affaire éponyme et à qui il reste un an de contrat, va faire son grand retour à la Jonelière à la fin du mois. Le Guinéen n’a plus mis les pieds à Nantes depuis son départ en prêt au club qatari d’Umm Salal en septembre.

A plat physiquement !

A l’autre bout du monde, cette nouvelle expérience s’est soldée par un échec cuisant. «Il fut intéressant au début», se souvient son coach de l’époque Bertrand Marchand. «On a même gagné le premier match grâce à lui car il a provoqué un penalty qu’on avait transformé», embraie l’adjoint Vincent Rautureau. La suite fut moins glorieuse. L’attaquant a rejoint sa sélection et en est revenu contaminé par la malaria. «Il était dans un état semi-comateux, selon Marchand. Ça l’a vraiment secoué…»

Pour couronner le tout et alors qu’il semblait revenir, le Brésilien Caboré a fait son retour dans l’effectif. Le quota de joueurs étrangers était dépassé, Bangoura a alors été désenregistré en février. Vers mi-mars, plus de trace du joueur… «Il n’est pas cuit, estime Marchand. Mais il doit retrouver le goût de l’effort. Stéphane (Wiertelak) doit le remettre d’aplomb.» Et il y a du travail car il n’a joué qu’une quarantaine de matchs en club lors des trois dernières saisons.

«Le talent, il ne l’a pas perdu. Il doit beaucoup travailler. Il va falloir qu’il se secoue car il se laisse souvent aller. Après, est-ce que l’environnement nantais ne va pas lui en vouloir ? S’il est sifflé, c’est fini!»