Il n’y a pas eu de match. Balayé en trois manches sèches (7-5, 6-3, 6-3), Roger Federer quitte Roland-Garros après un match où il n’a jamais trouvé de solutions. Et c’est tout sauf une habitude chez le joueur le plus titré de l’histoire.

Quand Tsonga joue comme ça, qu’est-ce qu’il rend si fort?

Vous l’avez vu jouer… Il a tellement de fans que ça lui donne une énergie extraordinaire. C’est pour ça que le résultat est plutôt «clean». J’ai été impressionné par la manière dont il a joué. Et puis la confiance est une partie importante de son jeu. Sûrement moins que par le passé, parce qu’il a progressé comme joueur.

Où est-ce que votre jeu a pêché aujourd’hui?

Je pense que j’ai été en difficulté partout. Je suis plutôt déçu de la façon dont j’ai joué. J’ai essayé de trouver des solutions, parce que Jo a bien fait le boulot, en maintenant la pression tout le temps. Je pense qu’il a été meilleur partout: il a mieux retourné, il a mieux servi… J’ai eu du mal à trouver mon rythme. Je suis juste déçu de ne pas avoir fait un meilleur match aujourd’hui.

D’ailleurs, on ne vous avait jamais vu rater un smash… C’était le vent?

C’était toutes ces choses mises bout à bout. J’ai déjà joué tellement bien quand il y a du vent par le passé que ça ne devrait pas être un problème. Rater des smashes, c’est comme rater les autres coups. Je devais être anxieux. Les choses ne vont pas comme vous le souhaiteriez parfois.

Il y aura forcément un finaliste inédit en Grand Chelem. Vous trouvez ça rafraîchissant?

Demandez aux fans, pas à moins. Vous demandez à la mauvaise personne. Jo et David (Ferrer) travaillent dur, jouent bien, c’est tout ce qui compte, pas que ce soit rafraîchissant.