FOOTBALLUn restaurateur italien a-t-il contribué à sortir le PSG de la crise?

Un restaurateur italien a-t-il contribué à sortir le PSG de la crise?

FOOTBALLTout va mieux chez les Parisiens depuis une soirée entre coéquipiers chez un restaurateur italien du 17e arrondissement...
Antoine Maes

Antoine Maes

Ces derniers jours, il y a bien quelque chose de changé au PSG. On disait le club de Leonardo en crise? Il vient d’enchainer des victoires contre Porto (2-1), Evian (4-0) et à Valenciennes (0-4). On peut évoquer, pêle-mêle, la mise à l’écart de Nenê, le retour de Thiago Motta ou l’instauration du 4-4-2. On peut aussi évoquer Sergio Calabrese, restaurateur du 17e arrondissement de Paris, qui a reçut l’effectif le 6 novembre dernier autour de sa table.

«On a fait un repas qui a permis de casser quelques barrières entre certains. On a bien rigolé ensemble et ça a créé une certaine atmosphère collective», assure Mamadou Sakho. «Ca fait du bien de se parler, de se réunir, de se dire ce qu’il ne va pas. On voit qu’il y a un autre état d’esprit depuis», confirme Jérémy Ménez. La scène s’est donc déroulée à «La casa de Sergio».

«Le menu della Casa, à 34 euros sans les boissons, avec antipasti, fritures, assortiments de pâtes, de desserts…»

«Ils ont passé une belle soirée, ils avaient besoin de se lier un peu, comme tout ami, raconte le patron. Ca aurait pu être ailleurs, mais ils savent que chez moi il y a une certaine ambiance, et ça permet d’avoir une certaine discrétion. Si les gens veulent des autographes, ils vont au Camp des Loges.» Si Enrico Macias était bien là, ce n’est visiblement pas lui qui est à l’origine de ce repas en commun. «C’est Nicolas Douchez qui a emmené tout le monde», assure Sergio Calabrese.

Pour manger quoi? «J’ai fait tout ce que je fais d’habitude. C’est le menu habituel. Le menu della Casa, à 34 euros sans les boissons, avec antipasti, fritures, assortiments de pâtes, de desserts…», raconte le restaurateur, peut être l’homme de base du renouveau parisien. «J’y ai juste mis ma bonne humeur, mes bons plats et mon endroit, qui est chaleureux. J’y mets surtout du cœur et de l’amour», raconte Calabrese, supporter du Milan AC. «Evidemment, en vivant à Paris depuis 25 ans, je supporte le PSG aussi. Et encore plus maintenant qu’il y Ancelotti, Zlatan, Thiago Silva, Leonardo. Il y a un lien moral et affectif qui me lie à cette équipe là.» le seul problème, c’est qu’il n’a toujours vu aucun match d’un club qu’il a contribué à aider: les soirs de match, «La Casa de Sergio» reste ouverte.