Il n’y a pas beaucoup d’excuses à chercher après un tel résultat. En large supériorité numérique pendant près d’une mi-temps (à 11 contre 9), les Parisiens n’ont pas réussi à inverser la tendance contre Rennes (2-1), laissant filer de précieux points au Parc des Princes. Quand on vise ouvertement le titre de champion de France, cela semble difficilement acceptable. Même si à un ou deux poteaux près, l’équipe d’Ancelotti aurait très bien pu sauver la face…
Un manque de réussite en attaque. Vingt-quatre tirs, dont dix cadrés, dix-huit corners et un nombre d’attaques quasi-incalculable. Les chiffres disent au moins deux choses: l’équipe d’Ancelotti a bien tout mis en œuvre pour égaliser et prendre au moins un point au Parc. Mais il faut croire qu’elle en était clairement incapable. «On a vraiment raté de nombreuses occasions et je sais de quoi je parle, assume Guillaume Hoarau. Je ne pense pas qu’on ait gambergé. On a manqué de réussite et il faut qu’on travaille.» A froid, les Parisiens regrettent aussi les trois montants touchés pendant le match. Mais un titre de champion tient parfois à cela.
Pas assez de jeu collectif. Jusque-là, le PSG ne produisait pas le jeu le plus léché du championnat mais parvenait à grapiller quelques victoires sur les initiatives individuelles de ses stars. Sauf que depuis trois matchs (de L1), les résultats ne sont plus là. Pour Carlo Ancelotti, il est impossible d’échapper à un triste constat: «Nous ne sommes pas encore une équipe.» Mais bien une addition de joueurs, pressés de gonfler leurs propres stats. Samedi soir, la solidarité, l’esprit de corps, les efforts collectifs demandés étaient plutôt dans le camp d’en face.
sence de Zlatan. Pour Ancelotti, évoquer la suspension du Suédois est un faux débat. «Nous avons très bien joué sans lui contre Marseille…» Plus que sa faculté à marquer, c’est pourtant l’état d’esprit de l’attaquant qui a manqué aux Parisiens samedi soir. Paris a des artistes sur le terrain, mais il n’est jamais aussi dangereux qu’avec quelques guerriers pour les mener au combat. Dans ce registre, Zlatan reste incontestable. «Quand il n’est pas là, ce n’est pas la même chose», reconnaissait d’ailleurs Zoumana Camara.
gardien en feu. Les joueurs rennais n’ont pas cherché bien longtemps le héros du match. Au coup de sifflet final, c’est vers ce grand gaillard que toute l’équipe s’est ruée pour fêter la victoire. Lancé par Antonetti après l’exclusion contestable de Benoît Costil,
Cheikh N’Diaye s’est mué le temps d’une soirée en bourreau du PSG. «J’étais prêt comme à tout moment. Je voulais bien négocier mon premier ballon contre l’un des dix meilleurs clubs d’Europe. Et c’est ce qui est arrivé. Derrière, les coéquipiers n’ont rien lâché. Quand on est deuxième ou troisième gardien, on est tout le temps dans l’ombre. Il faut juste être prêt quand l’occasion se présente.» Pas si mal pour un joueur qui n’était pas certain d’être prolongé au Stade rennais il y a encore quelques mois.
Cheikh N’Diaye s’est mué le temps d’une soirée en bourreau du PSGCheikh N’Diaye, un gardien en feu. Les joueurs rennais n’ont pas cherché bien longtemps le héros du match. Au coup de sifflet final, c’est vers ce grand gaillard que toute l’équipe s’est ruée pour fêter la victoire. Lancé par Antonetti après l’exclusion contestable de Benoît Costil,
Cheikh N’Diaye s’est mué le temps d’une soirée en bourreau du PSG. «J’étais prêt comme à tout moment. Je voulais bien négocier mon premier ballon contre l’un des dix meilleurs clubs d’Europe. Et c’est ce qui est arrivé. Derrière, les coéquipiers n’ont rien lâché. Quand on est deuxième ou troisième gardien, on est tout le temps dans l’ombre. Il faut juste être prêt quand l’occasion se présente.» Pas si mal pour un joueur qui n’était pas certain d’être prolongé au Stade rennais il y a encore quelques mois.