Le dernier défi de Spanghero
Cet été, Nicolas Spanghero est passé des Harlequins de Londres, club de l'élite anglaise, à Colomiers, promu en Pro D2. Le choix du massif 2e ligne (1,97 m, 112 kg) a surpris. « Je n'avais plus l'envie ni la capacité de supporter le rugby de très hau...Nicolas Stival- ©2008 20 minutes
Cet été, Nicolas Spanghero est passé des Harlequins de Londres, club de l'élite anglaise, à Colomiers, promu en Pro D2. Le choix du massif 2e ligne (1,97 m, 112 kg) a surpris. « Je n'avais plus l'envie ni la capacité de supporter le rugby de très haut niveau, explique Spanghero, qui fête aujourd'hui ses 32 ans. J'ai signé deux saisons, et je vais finir là-dessus. J'ai retrouvé une convivialité, une ambiance et des valeurs que j'avais un peu perdues ces derniers temps. »
Le natif de Toulouse, passé par le Stade, Dax et Castres, n'est pas rentré au pays pour couler une paisible préretraite. « Les dirigeants m'ont pris pour mon expérience. J'espère leur donner satisfaction. J'ai débuté tous les matchs sauf ce week-end à Tarbes. » Entré à la 56e minute, le neveu des fameux Claude et Walter Spanghero n'a pu éviter la défaite (25-10) de sa formation (11e), qui marque le pas après des débuts prometteurs.
« Il n'y a pas encore péril en la demeure, mais nous devons vite nous ressaisir, observe le 2e ligne, touché samedi au mollet gauche. On a les moyens de nous maintenir. » Professionnel mais pluriactif - il travaille dans l'immobilier -, le Columérin veut aider la « Colombe » à faire son nid en Pro D2. Avant de raccrocher en 2010. « J'ai été champion du monde universitaire, j'ai quelques sélections en France A, j'ai joué avec les Barbarians et disputé deux demi-finales de Coupe d'Europe. Je n'ai peut-être pas fait tout ce qu'il fallait pour franchir un dernier palier, mais je n'ai pas de regrets. »