DiaporamaLa vie de Charles Pasqua en images

La vie de Charles Pasqua en images

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Pasqua rétro
Pasqua rétro - WITT/SIPA
La rédaction de 20 Minutes

La rédaction de 20 Minutes

C'était l'une des figures du gaullisme. Charles Pasqua est décédé ce lundi, d'un accident cardiaque, à l'âge de 88 ans. Après une carrière chez Pernod-Ricard, il a marqué près d'un demi-siècle de la vie politique française, notamment au ministère de l'Intérieur. Parrain politique de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy, il cultive ses réseaux et une réputation sulfureuse. Impliqué dans une dizaine d'affaires, il ne sera condamné que dans deux dossiers, à de la prison avec sursis. Après sa retraite de la vie politique, en 2011, il s'est fait rare mais est tout de même apparu en mai 2015 au congrès du nouveau parti Les Républicains, ici aux côtés de Nicolas Sarkozy.

Réalisé par Philippe Berry

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C'était l'une des figures du gaullisme. Charles Pasqua est décédé ce lundi, d'un accident cardiaque, à l'âge de 88 ans. Après une carrière chez Pernod-Ricard, il a marqué près d'un demi-siècle de la vie politique française, notamment au ministère de l'Intérieur. Parrain politique de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy, il cultive ses réseaux et une réputation sulfureuse. Impliqué dans une dizaine d'affaires, il ne sera condamné que dans deux dossiers, à de la prison avec sursis. Après sa retraite de la vie politique, en 2011, il s'est fait rare mais est tout de même apparu en mai 2015 au congrès du nouveau parti Les Républicains, ici aux côtés de Nicolas Sarkozy.

Réalisé par Philippe Berry

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Années 40. Né le 18 avril 1927 dans les Alpes
Maritimes, Charles Pasqua est le fils d'un policier et le petit-fils
d'un berger corse. Membre des scouts, il s'engage dans la résistance
française à l'âge de 15 ans.

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1968. La résistance à l'occupant nazi le
rapproche du Général De Gaulle. Pasqua s'engage avec le RPF
(Rassemblement du peuple français) dès sa création en 1947. En mai
1968, après une carrière chez Pernod-Ricard, il participe à des
manifestations de soutien à l'homme du 18-Juin.

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1984. Pasqua gravit les échelons de la
politique française. D'abord comme député des Hauts-de-Seine puis
comme sénateur. Surtout, en 1976, il participe à la création du RPR avec Jacques Chirac.

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1986. Pasqua voit son poulain, Jacques Chirac, revenir au poste de Premier ministre pendant la présidence de François Mitterrand. 

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1986. Nommé ministre de l'Intérieur par Jacques Chirac, Charles Pasqua s'attaque notamment au terrorisme du Hezbollah et du groupe Action Directe. Son mantra: «Il faut terroriser les terroristes.»

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1986. L'attentat de la rue de Rennes est le dernier d'une série de 13 attaques terroristes attribuées au Hezbollah. Le cerveau, Fouad Ali Saleh, sera arrêté l'année suivante après une opération pilotée par la DST.

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1986. Aux journées parlementaires du RPR, Pasqua (gauche) est entouré des barons du parti: Edouard Balladur, Philippe Seguin et Jacques Chirac; mais également des jeunes pousses Alain Juppé et Michel Noir, au second rang.

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1987. Pasqua, ici aux obsèques du dirigeant nigérien Seyni Kountché, cultive ses réseaux en Afrique.

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1987 et 1988. Le ministre de l'Intérieur et Jacques Chirac enregistrent une victoire majeure avec la libération des otages français au Liban. Selon une note de la DST, une rançon aurait été payée, et Charles Pasqua est soupçonné d'avoir profité de rétrocommissions.

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1992. Les souverainistes Charles Pasqua et Philippe Séguin font bande à part et militent aux côtés de Philippe de Villiers pour le «non» au référendum sur le traité de Maastricht. Le «oui» à l'Europe des 12 l'emporte d'un cheveu, à 51,04%.

1993. Pasqua revient à l'Intérieur, cette fois dans le gouvernement d'Edouard Balladur.

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1993. La seconde loi Pasqua, qui durcit les conditions d'entrée des immigrés en France, provoque des manifestations massives dans tout le pays.

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1995. La trahison. Pasqua décide de soutenir Edouard Balladur à la présidentielle car il ne croit pas aux chances de Jacques Chirac, candidat malheureux en 1981 et 1988.

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1995. Le baron du RPR travaille activement sur la campagne de Balladur avec son poulain des Hauts-de-Seine, Nicolas Sarkozy. Mais leur pari est perdant: Jacques Chirac devient président.

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1999. La rupture avec le RPR est consommée. Pasqua fonde le Rassemblement pour la France avec Philippe de Villiers. La liste souverainiste obtient 13% des voix aux Européennes et fait mieux que celle menée par Nicolas Sarkozy.

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2000. Pasqua encore une fois dans le camp du «non», cette fois au référendum sur le quinquennat présidentiel. Qui est adopté avec 73% des suffrages.

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2001. Dans la guerre entre Philippe Séguin et Jean Tiberi, Pasqua soutient le maire de Paris. Mais c'est finalement le socialiste Bertrand Delanoë qui profite de la division et s'impose d'un cheveu.

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2002. Pasqua annonce sa candidature à la présidentielle mais, embourbé dans les affaires judiciaires, il ne parvient pas à décrocher les 500 signatures nécessaires. «Tout a été fait pour m’éliminer. Un juge s’en est chargé», lancera-t-il, plus tard, accusant le camp Chirac.

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2005. Fidèle à sa ligne, Pasqua milite pour le «non» au référendum sur la Constitution européenne, qui recueille finalement 54,68% des voix et jette un coup de froid sur l'Europe.

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2008. Pasqua rattrapé par la justice. Mis en examen dans huit d'affaires, il est relaxé dans le dossier de la vente d'armes à l'Angola et dans cinq autres procès.

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2010. En revanche, il est condamné à de la prison avec sursis pour le financement illégal de sa campagne européenne de 1999, via la vente du casino d’Annemasse, ainsi que dans l’affaire des détournements de fonds au préjudice de la Sofremi. Ça ne l'empêche pas de rester à son poste de sénateur jusqu'en 2011. >> Retrouvez toutes les réactions à sa mort ici