Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi à Paris à la traditionnelle Gay Pride, ou Marche des fiertés, entre carnaval, discothèque à ciel ouvert et revendications. 

Réalisation: Aurélie Delaunoy

Le cortège, parti du jardin du Luxembourg, a rejoint la place de la République pour un concert.

La foule, très jeune, s'est engouffrée derrière les camions sonos, le cortège démarrant au son d'un remix de I feel love, reprise de l'icône disco et gay Donna Summer par le groupe gay britannique des années 1980 Bronski Beat et Marc Almond.

Les manifestants avaient le soleil avec eux.

La Gay Pride est un événement festif mais aussi un lieu d'expression politique. «Où sont passées les promesses de 2012? Nos revendications sont toujours là», ont clamé des participants, brandissant des affiches «PMA pour toutes» ou «Mêmes familles mêmes droits», deux ans après la loi sur le mariage pour tous.

Les drapeaux arc-en-ciel étaient de sortie, tout comme les costumes, plus originaux les uns que les autres.

On a pu croiser une Statue de la Liberté, toute d'or vêtue...

... des adeptes du cuir...

... des adeptes du cuir et des pics...

... ceux qui ont opté pour les chaînes et la résille...

Ou encore une mariée en recherche active de mari.

C'était aussi comme chaque fois la journée des bisous.

Un baiser cuir-moustache pour ces deux messieurs.

Un baiser vanille-fraise pour ces demoiselles.

Certains manifestants ont revisité la figure de la Marianne guidant le peuple. Ou de Jésus sur sa croix, c'est pas très clair.

Ne cherchez plus, on tient la nouvelle tendance en matière de soutien-gorge.

Les drag queens avaient sorti leurs plus beaux attributs.

Un seul mot d'ordre: de la couleur, de la couleur et encore de la couleur.

Les divas portaient leurs plus belles toilettes.

Les princesses ont défilé comme tout le monde.

De quoi rivaliser avec le carnaval de Rio de Janeiro.

Il devait faire chaud sous les perruques.