JUSTICEL'ex-maire de Vence Christian Iacono, condamné pour le viol de son petit-fils, a été remis en liberté

L'ex-maire de Vence Christian Iacono, condamné pour le viol de son petit-fils, a été remis en liberté

JUSTICESon petit-fils est récemment revenu sur ses accusations...
© 2011 AFP

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L'ex-maire de Vence (Alpes-Maritimes) Christian Iacono, condamné pour le viol de son petit-fils, qui s'est récemment rétracté, va être remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire, selon une décision de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) rendue ce mercredi.

La chambre de l'instruction a décidé une mesure de contrôle judiciaire lui imposant un certain nombre d'obligations: s'abstenir de rencontrer son petit-fils, Gabriel Iacono, 20 ans, se présenter tous les 15 jours à la gendarmerie de Vence où il a l'obligation de résider, et ne pas quitter le territoire national.

Le parquet avait requis le maintien en détention

«La liberté est toujours une satisfaction. Gabriel, que je viens d'avoir au téléphone, se réjouit de la libération de son grand-père», a déclaré Me Lucien Simon, avocat du petit-fils.

«Il y a un élan de bonheur, un grand moment de joie dont ils vont être privés. Techniquement j'entends et je prends acte, mais humainement cela ne peut pas ne pas être une petite déception», a-t-il ajouté à propos de l'obligation imposé à Chrisitan Iacono de ne pas rencontrer son petit-fils.

Lors de l'audience qui s'est tenue mardi, le parquet général avait requis le maintien en détention de l'ancien élu de 76 ans, estimant qu'il y avait un «risque de trouble à l'ordre public» et une possibilité de «fuite». Christian Iacono, détenu à la prison de Grasse (Alpes-Maritimes), était apparu les traits tirés.

Le petit-fils dit «ignorer par qui» il a été violé

Le 23 février, il avait été condamné par la cour d'assises d'appel des Bouches-du-Rhône à neuf ans de prison pour viol et agression sexuelle, après avoir été condamné à la même peine en première instance par la cour d'assises des Alpes-Maritimes en avril 2009. Il s'était depuis pourvu en cassation.

Début mai, Gabriel Iacono, qui accusait depuis 11ans son grand-père de viol, avait envoyé un courrier au parquet de Grasse dans lequel il se rétractait. Il expliquait avoir été effectivement violé pendant son enfance, tout en déclarant «ignorer par qui».

A la suite de cette révélation, les avocats de son grand-père avaient déposé une demande de remise en liberté.

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