VIDEO. Disparition de Maëlys: Le suspect a reconnu que la fillette était montée dans sa voiture
ENLEVEMENT•« Il a déclaré que la fillette était entrée dans le véhicule avec un petit garçon, sur la banquette arrière », a déclaré son avocat…20 Minutes avec AFP
Nouveau rebondissement dans l’affaire Maëlys. Le suspect mis en examen et écroué dimanche pour la disparition de la jeune fille a reconnu qu’elle était montée à bord de son véhicule, où a été trouvée une trace d’ADN de l’enfant, selon son avocat.
De l’ADN « sur un élément de commande du tableau de bord »
« Il a déclaré que la fillette était entrée dans le véhicule avec un petit garçon, sur la banquette arrière, pour voir si son chien (celui du suspect) était dans le coffre », a indiqué Me Bernard Méraud. Cette trace d’ADN de la fillette de 9 ans, disparue depuis une semaine en Isère où elle participait à un mariage avec ses parents, a été relevée « sur un élément de commande du tableau de bord » de la voiture, a précisé Me Bernard Méraud. « Il y a une très infime possibilité pour que cela ne soit pas l’ADN » de Maëlys, a noté l’avocat.
Cette unique trace, parmi de très nombreux prélèvements effectués, était « mélangée avec l’ADN de mon client » mais il ne faut pas écarter l’éventualité d’un « transfert d’ADN », a expliqué Me Méraud. Autrement dit, la trace pourrait avoir été déposée par un tiers sur cet élément de commande du tableau de bord, un endroit pas « très compatible » avec une présence éventuelle de Maëlys, a expliqué Me Méraud.
Le suspect « continue de nier totalement »
L’avocat a également relevé que le véhicule de son client, stationné à proximité de la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin où se déroulait le mariage le week-end dernier, était toutes fenêtres ouvertes, ce qui a pu permettre à des enfants d’y monter. « Il faut se garder de toutes certitudes », a encore dit Me Méraud, en soulignant que son client « continue de nier totalement » toute implication dans la disparition de Maëlys.
Cet homme, âgé de 34 ans, a été mis en examen pour « enlèvement, séquestration ou détention arbitraire de mineur de 15 ans » à la suite de « résultats de (la) police technique et scientifique », a précisé le Parquet de Grenoble dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à ce lundi.