JUSTICEAffaire Fiona: La justice maintient Cécile Bourgeon en détention

Affaire Fiona: La justice maintient une nouvelle fois Cécile Bourgeon en détention

JUSTICELa mère de la petite Fiona supporterait de moins en moins sa détention...
20 Minutes avec AFP

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L'essentiel

  • Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, avait fait une cinquième de demande de remise en liberté.
  • La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Riom a une nouvelle fois répondu négartivement.

La justice a rejeté ce mercredi une cinquième demande de remise en liberté de la mère de la petite Fiona, Cécile Bourgeon, qui demandait de nouveau à comparaître libre à son procès en appel pour la mort de sa fille.

Le président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom (Puy-de-Dôme) n’a pas motivé sa décision.

Un pourvoi en cassation dès ce mercredi ?

« On pense ce que l’on veut du verdict d’acquittement (ndlr : partiel) de Cécile Bourgeon mais elle reste cependant une justiciable comme les autres qui a droit à un traitement équitable. Malheureusement, ce n’est pas le cas », ont réagi ses avocats Mes Gilles-Jean et Jean-Hubert Portejoie.

Ses défenseurs ont également annoncé qu’ils allaient se pourvoir en cassation « dès ce mercredi ».

Détenue à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, Cécile Bourgeon avait tenté de se mettre fin à ses jours par voie médicamenteuse, en avalant une centaine de pilules, le 29 juillet. Aussitôt secourue, elle avait été transportée vers un hôpital à Lyon, sans que toutefois ses jours n’aient été en danger. Elle supporterait « de moins en moins sa détention », avaient alors souligné ses conseils.

Condamnée à cinq ans de prison

Le 26 novembre 2016, Cécile Bourgeon avait été acquittée par la cour d’assises du Puy-de-Dôme du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son ancien compagnon Berkane Makhlouf a pour sa part été condamné à 20 ans de réclusion pour ces faits.

La cour l’avait en revanche condamnée à cinq ans de prison pour quatre délits, notamment « non-assistance à personne en danger » et « dénonciation de crime imaginaire » pour avoir monté de toutes pièces le scénario de la disparition de Fiona dans un parc de Clermont-Ferrand, en mai 2013.

Le procès en appel du couple est prévu du 9 au 20 octobre au Puy-en-Velay (Haute-Loire).