TERRORISMEDaesh envisageait de frapper en France pendant l'Euro 2016

Daesh envisageait de frapper en France pendant l'Euro 2016

TERRORISMEC'est ce qu'aurait affirmé Mohamed Abrini, l'un des principaux suspects des attentats du 13 novembre en France et du 22 mars 2016 à Bruxelles...
France's supporters celebrate after France won the Euro 2016 semi-final football match against Germany, on the Avenue des Champs-Elysees in Paris on July 7, 2016.
France will face Portugal in the Euro 2016 finals on July 10, 2016. / AFP PHOTO / PHILIPPE LOPEZ
France's supporters celebrate after France won the Euro 2016 semi-final football match against Germany, on the Avenue des Champs-Elysees in Paris on July 7, 2016. France will face Portugal in the Euro 2016 finals on July 10, 2016. / AFP PHOTO / PHILIPPE LOPEZ - PHILIPPE LOPEZ/AFP
Florence Floux

F.F.

On s’en doutait, mais France Inter a eu confirmation de l’information. La radio a pu consulter des procès-verbaux d’audition de Mohamed Abrini, l’un des suspects des attaques terroristes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, qui prouveraient que Daesh avait bien l’intention de frapper à nouveau la France au cours de l’Euro de football, en juin 2016.

« J’avais entendu que c’était le projet de l’Euro. Une voiture ou un camion bourré d’explosifs », affirmerait Mohamed Abrini dans ces PV. Celui qui est désormais connu sous le sobriquet de « l’homme au chapeau », qui lui a été donné lors de la chasse à l’homme qui a suivi les attentats de Bruxelles du 22 mars 2016, a également indiqué que Daesh aurait finalement changé d’avis après l’arrestation de Salah Abdeslam dans la capitale belge.

« J’étais contre les attentats »

Le groupe terroriste aurait alors voulu se venger de la Belgique. « J’étais contre les attentats », aurait indiqué Mohamed Abrini lors de son interrogatoire. « On nous disait qu’il valait mieux qu’on travaille avec eux [le groupe Etat Islamique] et qu’on aille jusqu’à la fin, qu’il ne fallait pas nous rendre. »

Les attaques à la voiture ou au camion piégé sont des pratiques courantes au sein du groupe de l’Etat islamique, notamment en Irak et en Syrie.