Terminé
Attentat des Champs-Elysées: L'attaque va «probablement aider Marine Le Pen», selon Donald Trump
LIVE•Revivez tous les événements de la journée de vendredi, au lendemain de l'attaque contre des policiers...Rédaction 20 Minutes
L'ESSENTIEL
- Le suspect abattu a été identifié comme Karim Cheurfi, un Français de 39 ans.
- Il a passé 14 ans en prison pour quatre condamnations, dont une pour tentative d'assassinat sur un policier en 2001.
- Il n'était pas fiche S et il n'y avait pas de signe de radicalisation.
- Il n'y a pas de lien entre l'attaque et l'homme signalé par les services belges.
A LIRE AUSSI
RESUME EN VIDEO
0h00
Ce live est terminé
Bonne nuit à tous, on se retrouve samedi matin. Le débat qui monte, c'est de savoir pourquoi Karim Cheurfi avait été laissé en liberté après avoir violé les conditions de son sursis avec mise à l'épreuve en se rendant en Algérie en janvier. Le 7 avril, le juge d'application des peines lui lancé un avertissement mais n'a pas révoqué son sursis.
23h00
Daesh revendique une fusillade en Russie qui a fait deux morts
L’organisation terroriste a revendiqué l’attaque ayant fait deux morts vendredi dans les locaux des services secrets russes FSB à Khabarovsk, selon le centre américain de surveillance des sites djihadistes SITE.
Les services secrets russes ont rapporté de leur côté qu’un assaillant avait pénétré dans les locaux du FSB à 17H02 locales avant de tuer un agent de cette organisation et un visiteur et d’en blesser un autre. « L’assaillant a été éliminé », ont-ils précisé dans un communiqué. « L’identité du criminel a été établie : il s’agit d’un habitant de la région de Khabarovsk, né en 1999. Des informations font état de son appartenance à un groupe néo-nazi », a indiqué le FSB dans un communiqué distinct, cité par les agences russes.
21h40
L’attaque va « probablement aider Marine Le Pen », selon Donald Trump
Le président américain s’exprime à nouveau sur l’attaque. Après avoir indiqué que l’attentat aurait sans doute un impact sur la présidentielle, il a précisé sa pensée ce vendredi dans une interview à AP. Selon Donald Trump, l’attaque va « probablement aider » Marine Le Pen, qui est « la plus ferme sur les frontières et sur ce qu’il se passe en France ». Le président américain a toutefois précisé qu’il s’agissait d’une observation et qu’il ne soutenait pas officiellement la candidate du Front national.
21h00
Présente sur les Champs, l'actrice Juliana Margulies refuse de «baisser les bras»
L'héroïne de la série The Good Wife, Julianna Margulies, présente sur les Champs-Elysées près du lieu de l'attaque, refuse de «baisser les bras» car «sinon ce sont les terroristes qui gagnent».
«J'y étais, juste derrière les tirs, dans une voiture quand soudain tout a été bouclé et nous avons simplement attendu», a raconté à l'AFP la comédienne de passage à Paris pour le festival Séries Mania. «Ainsi va le monde de nos jours et nous ne devons pas baisser les bras, sinon ce sont les terroristes qui gagnent», a-t-elle poursuivi. «Les groupes terroristes ne mesurent pas notre capacité de résilience», ajoute la comédienne de 50 ans. «J'adore Paris, il n'y a pas de ville pareille à Paris. C'est merveilleux de me retrouver ici en avril. Et je veux continuer à vivre ma vie», insiste-t-elle.
20h40
Un an ferme pour avoir menacé des policiers de les «fumer comme à Paris»
Un homme de 22 ans a été condamné vendredi à Grasse (Alpes-Maritimes) à un an de prison ferme pour avoir lancé à des policiers qui le contrôlaient que s'il avait eu une Kalachnikov, il les aurait «fumés comme à Paris».
Jugé en comparution immédiate, l'homme a été placé sous mandat de dépôt à l'issue du jugement, a précisé une source judiciaire, confirmant une information de Nice-Matin.
Vendredi, à 01H00 du matin, ce commis de cuisine avait été contrôlé, en état d'ivresse, par des policiers. Il les a insultés avant de les menacer en référence à l'attentat dans lequel un policier a été tué sur les Champs-Élysées à Paris, quelques heures plus tôt.
L'homme avait déjà été condamné par le passé pour des faits d'usage de stupéfiants et de refus d'obtempérer.
19h55
Cinq personnes interpellées en Belgique (sans lien avec Paris)
Cinq personnes ont été placées en garde à vue à l’issue de perquisitions effectuées dans la nuit de jeudi à vendredi en région bruxelloise dans le cadre d’un « dossier de terrorisme ». Ce dossier est « totalement distinct des dossiers concernant les attentats de Paris du 13 novembre 2015, de Bruxelles/Zaventem du 22 mars 2016 ou de l’attentat du 20 avril dernier à Paris » sur les Champs-Elysées, a souligné le parquet fédéral, qui se refuse à donner d’autres précisions « dans l’intérêt de l’enquête ».
19h40
Les drapeaux en berne dans les commissariats
C'est le ministre de l'Intérieur qui l'a annoncé.
19h10
«Pas de lien» entre l'homme signalé par la Belgique et l'attaque à Paris
Le parquet fédéral belge a «exclu» vendredi l'existence d'un lien entre l'homme qu'il avait signalé jeudi à ses homologues français et l'attentat sur les Champs-Elysées, alors que la revendication de l'attaque semblait établir un lien avec la Belgique.
L'homme signalé aux autorités françaises, domicilié à Anvers, était recherché par la justice belge «dans une affaires de stupéfiants», a expliqué à l'AFP un porte-parole du parquet fédéral belge. «Son domicile a été perquisitionné mais l'homme n'était pas là. Sur son ordinateur, les enquêteurs ont découvert qu'il avait fait des recherches pour un déplacement à Paris en Thalys», a-t-il précisé.
Dès lors, les services belges ont «fait savoir aux collègues français que cet homme nous intéressait dans le cadre de cette affaire de stupéfiants et nous leur avons demandé d'effectuer des vérifications sur le Thalys», a poursuivi le porte-parole du parquet fédéral.
Mais l'individu s'est présenté dans un commissariat belge, après avoir vu son identité circuler jeudi soir sur les réseaux sociaux en lien avec l'attaque à Paris, au cours de laquelle un policier a été tué.
18h34
Sa détention dure 14 ans… pas de signe de radicalisation
Il sort de détention après l'exécution de l'ensemble de ses peines le 14 octobre 2015. Et faisait l’objet d’un suivi par un juge d’application des peines du tribunal de Meaux. Le parquet de Meaux avait saisi le juge d’application des peines chargé de son suivi car l’intéressé était parti en Algérie, où il indiquait qu'il devait se marier. A son retour, il s’est présenté au juge le 7 avril 2017, qui lui a rappelé ses obligations sans procéder à la révocation de son sursis.
Il n’était pas fiché S et n’avait pas présenté pendant 14 ans de signe de radicalisation ou de prosélytisme. Les investigations vont s’attacher à déterminer les conditions dans lesquelles il s’est procuré les armes et les éventuelles complicités.
18h27
Quatre condamnations de l’assaillant
Concernant le casier judiciaire : il avait été condamné à quatre reprises :
- 15 février 2005 : 15 ans de réclusion criminelle pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique pour des faits du 6 et 8 avril 2001.
- 17 mars 2008 : 3 mois de prison pour violences sans incapacité sur un membre de l’administration pénitentiaire le 20 mai 2007 (tribunal de Versailles)
- 4 novembre 2009 : 18 mois de prison pour des faits de violence aggravée sur un codétenu pour des faits du 16 août 2008 (tribunal de Versailles)
- 9 juillet 2014 : 4 ans de prison, dont deux avec sursis pour vol avec effraction en récidive, recel de vol, refus d’obtempérer et usurpation de plaque (Tribunal de Meaux)
18h24
Connu des services de police et de justice
Il était connu des services de police et de justice.
En janvier 2017, le parquet antiterroriste de Paris a été destinataire d'éléments indiquant que l'individu cherchait à se procurer des armes et des propos laissant entendre qu'il voulait tuer des policiers. Le 13 janvier 2017 le parquet de Meaux ouvre une enquête préliminaire. Une enquête confiée à la PJ de Meaux.
Son domicile est alors perquisitionné. Il s'était fait livré des couteaux de chasse, une Go-Pro, un masque, un serflex. Les élements n'étaient pas suffisant pour caractériser les menaces de crime. La garde à vue avait donc été levée. L'exploitation du téléphone et des ordinateurs restait vaine. Aucune trace de propagande djihadiste et aucun signe d'adhésion radicale signalé. Son parcours justifiait tout de même l'ouverture d'une enquête le 9 mars 2017.
18h18
Identité de l'assaillant
Karim Cheurfi, l'assaillant abattu par les policiers a été très rapidement identifié grâce à ses empreintes et ses papiers. On a retrouvé deux impacts de balle à l'avant et quatre à l'arrière.
18h26
Molins donne des détails sur l'assaillant
Le procureur poursuit: «Un morceau de papier probablement tombé de la poche du tueur a été découvert près du corps de l'assaillant soutenant la cause de Daesh.» Avec également plusieurs adresses de police. Dans le sac découvert dans le coffre de sa voiture, il a été retrouvé «un fusil à pompe, des munitions, des couteaux de cuisine, un sécateur et un Coran. A son domicile en Seine-et-Marne, un canon scié et un téléphone ont été trouvés. Trois proches qui se trouvaient dans l'appartement au moment de la perquisition sont toujours en garde à vue.
18h03
Début de la conférence de presse de Molins
François Molins, procureur de la République de Paris a donné quelques détails sur l’attentat des Champs-Elysées jeudi vient de débuter la conférence de presse: «Sur l'avenue des Champs-Elysées un policier a payé de sa vie. Ce dernier événement dramatique signe l'unité dont nous devons faire preuve. J'aurais une pensée émue pour un fonctionnaire de police mort dans l'exercice de ses fonctions.
Le déroulement des faits a été précisé par le procureur: L'assaillant est arrivé «A bord d'un véhicule Audi il s'est garé à l'angle de la rue de Berri et de l'avenue des Champs». Il a fait feu sur un car de police atteignant de deux balles à la tête d'un fonctionnaire de police installé au volant. Il a ensuite tiré à plusieurs reprises sur les policiers en faction de l'autre côté du car. Un fonctionnaire de police a été grièvement blessé et un troisième légèrement blessé. Une passante a été légèrement blessée au pied.»
17h29
Passe d'armes entre Bernard Cazeneuve et Les Républicains
Bruno Retailleau, coordinateur de campagne de François Fillon, a appelé vendredi le Premier ministre Bernard Cazeneuve «à garder son sang-froid» après que celui-ci a accusé le candidat de la droite d'avoir choisi «l'outrance et la division» après l'attentat aux Champs-Elysées.
«J'invite le Premier ministre Bernard Cazeneuve à garder son sang froid, à ne pas se laisser aller et à ne pas voler au secours du candidat Macron», a écrit Bruno Retailleau dans un communiqué. «Ce n'est pas son rôle. Les Français attendent du Premier ministre en ces moments difficiles qu'il soit à 100% à sa tâche de protection des Français et surtout qu'il se garde des polémiques qui n'ont pas lieu d'être alors que la France est frappée par le terrorisme islamiste», a ajouté le patron des sénateurs LR.
17h24
« Ils veulent nous jeter dans les bras de la haine et de la guerre civile », prévient Benoît Hamon
Benoît Hamon « ne veut rien céder au terrorisme. La France ne laissera pas quelques meurtriers la [liberté] confisquer et la prendre en otage. Ils veulent nous jeter dans les bras de la haine et de la guerre civile. Ils n’aiment pas que des musulmans, des juifs, des athées, des chrétiens puissent vivre en paix », a souligné Benoît Hamon en direct de Carmaux, place Jean-Jaurès. Qui refuse que l’élection soit confisquée par le terrorisme. A la différence de François Fillon ou Marine Le Pen, le candidat socialiste n’a pas détaillé ses mesures pour la sécurité.
17h14
Une «personnalité particulièrement isolée» mais pas radicalisé, voilà comment l'ex avocat de l'assaillant décrit ce dernier à BFMTV
L'ex-avocat du suspect abattu a décrit son ancien client à BFMTV comme une «personnalité particulièrement isolée». «Je n'ai pas senti quelqu'un qui pouvait se radicaliser», a-t-il confié à la chaîne d'information en continu tout en déplorant que son ex-client n'ait pas bénéficié d'un «réel suivi psychiatrique».
16h43
Les candidats à la présidentielle ont-ils vraiment arrêté leur campagne?
Pourquoi se priver d'une dernière journée pour convaincre avant le scrutin de dimanche? Qui a réellement arrêté de faire campagne ce vendredi? 20 Minutes fait le point sur les raisons et intox.
16h31
Comment les candidats et les journalistes sur le plateau de France 2 ont réagi à l'annonce de l'attaque?
Tension et silence pesant sur le plateau... Léa Salamé raconte comment présentateurs et candidats pendant leur grand oral ont accueilli la nouvelle de l'attaque sur les Champs-Elysées. Retrouvez l'article par ici.
16h13
Un hommage organisé à Nice ce vendredi à 18h
Chritian Estrosi, maire LR de Nice, a invité les Niçois à participer ce vendredi à 18h à un hommage au policier décédé.