AUTOMOBILEVIDEO. Polluants: Renault soupçonné de fraude sur ses moteurs

VIDEO. Soupçons de moteurs truqués: Suspecté d’avoir installé un «dispositif frauduleux», Renault dément

AUTOMOBILELe constructeur «a trompé les consommateurs sur les contrôles effectués et notamment le contrôle réglementaire de l’homologation sur les émissions de polluants», écrit la DGCCRF…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Renault a-t-il volontairement faussé les tests ? La répression des fraudes soupçonne le constructeur automobile d’avoir installé un « dispositif frauduleux » afin de tricher sur des tests sur les émissions de polluants des moteurs, selon un procès-verbal du gendarme de Bercy cité par Libération ce mercredi.

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Renault « a trompé les consommateurs sur les contrôles effectués et notamment le contrôle réglementaire de l’homologation sur les émissions de polluants », est-il écrit dans ce document de la Direction générale de concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) datant de novembre. « La société a utilisé une stratégie ayant pour objectif de fausser les résultats de tests antipollution », assure la DGCCRF.

Les modèles Renault Captur et Clio IV concernés

Selon Libération, le document met en lumière des écarts importants entre les performances de certains moteurs Renault au moment de leur homologation en laboratoire et leur utilisation en conditions réelles, en particulier les modèles Renault Captur et Clio IV qui dépasseraient le seuil réglementaire d’émission de dioxyde de carbone de respectivement 377 % et de 305 %.

« Ces résultats permettent de soupçonner l’installation d’un dispositif frauduleux qui modifie spécifiquement le fonctionnement du moteur, pour en réduire les émissions de NOx (oxydes d’azote) dans des conditions spécifiques du test d’homologation, afin que les émissions respectent les limites réglementaires », conclut la DGCCRF dans son procès-verbal.

De son côté Renault a réaffirmé mercredi qu’il respectait les règles d’homologation des véhicules. « Renault rappelle qu’aucun de ses services n’a enfreint les règles, européennes ou nationales, relatives à l’homologation des véhicules. Les véhicules Renault ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution », a assuré l’entreprise, en qualifiant l’article de « déséquilibré ».