Ile-de-France: De nouvelles vidéos chocs de L214 dénoncent le traitement des cochons dans un abattoir
MALTRAITANCE•L’association a indiqué qu’elle allait porter plainte pour « maltraitance » contre l’abattoir de Houdan auprès du tribunal de grande instance de Versailles…20 Minutes avec AFP
Des cochons « entassés », brutalisés… L’association L214, qui milite contre la consommation de viande, a diffusé ce vendredi de nouvelles vidéos montrant selon elle des cas de « maltraitance » de cochons à l’abattoir de Houdan (Yvelines), contre lequel elle entend porter plainte.
Ces nouvelles images tournées fin novembre et début décembre 2016 montrent des porcs obligés d’avancer dans un couloir étroit par un employé muni d’un battoir et d’un pistolet électrique. Elles sont visibles sur le site de l’association.
« Des chocs électriques et des coups »
L’association dénonce dans un communiqué des « chocs électriques et des coups (…) constamment distribués », des « couloirs et rampes (…) très mal conçus » et une capacité d’accueil de la porcherie « sous-dimensionnée » où « les cochons sont entassés sans avoir tous la possibilité de se coucher ». L214 a indiqué qu’elle allait porter plainte pour « maltraitance » contre l’abattoir de Houdan auprès du tribunal de grande instance de Versailles.
Selon l’association, l’abattoir de Houdan « est un des premiers abattoirs à avoir installé des caméras de contrôle vidéo, mais les images sont uniquement consultées par le directeur de l’abattoir ». Disposer de caméras de contrôle vidéo « n’est en rien un rempart à la maltraitance des animaux en abattoir », a commenté Brigitte Gothière, porte-parole de l’association, citée dans le communiqué. « Tant que les vidéos resteront en circuit fermé au sein des abattoirs, il ne faut pas espérer que ce dispositif permette un contrôle efficace », a-t-elle ajouté.
L214 est coutumière de ce genre de dénonciations publiques. Elle a publié depuis 2013 plus d’une dizaine de vidéos montrant des dysfonctionnements dans des abattoirs à travers la France, dans le but affiché de « démontrer l’impact négatif de la consommation de produits animaux ».