VIDEO. Primaire à droite: Fillon et Juppé qualifiés, l'humiliation de Sarkozy éliminé
ELECTION•Ce qu'il faut retenir du premier tour de la primaire à droite...Anne-Laëtitia Béraud
Une surprise et une immense humiliation ce dimanche soir, à l’occasion du premier tour de la . Longtemps considéré comme le quatrième homme de cette élection, François Fillon domine largement le scrutin, selon les résultats publiés dimanche soir par la
L’amateur de sports automobiles obtient 44,1 % des votes, devant Alain Juppé qui recueille 28,6 % des voix. Nicolas Sarkozy totalise 20,6 %, selon les chiffres publiés lundi à 2h00. Loin derrière, figurent Nathalie Kosciusko-Morizet (2,6 %), Bruno Le Maire (2,4 %), Jean-Frédéric Poisson (1,5 %) et Jean-François Copé (0,3 %).
« Au revoir à tous »
Dans les rangs de François Fillon, l’ambiance est à l’euphorie ce dimanche soir. Depuis son QG, l’ancien Premier ministre s’est félicité devant ses fidèles, lançant : « l’espoir s’est manifesté partout, démentant toutes les prédictions ». Qualifié en 2007 de « » par Nicolas Sarkozy, le député de Paris a confié avoir une « pensée particulière » pour l’ancien président. « La défaite ne doit humilier personne parce que l’on aura besoin de tout le monde ».
Pour Nicolas Sarkozy, l’humiliation est pourtant totale. Depuis sa défaite à l’Elysée en 2012, Nicolas Sarkozy était revenu à la tête de dans la perspective de reconquérir l’Elysée en 2017. Peu après 22h, l’ancien chef de l’Etat a reconnu sa défaite. Il a annoncé apporter sa voix à François Fillon au second tour de la primaire, le 27 novembre. Souhaitant « au revoir à tous », l’ancien président a précisé : « il est temps pour moi maintenant d’aborder une vie avec moins de passions publiques et plus de passions privées ».
Arrivé deuxième dans les urnes ce dimanche, Alain Juppé s’est montré combatif, affirmant avoir « décidé de continuer le combat ». « C’est un combat projet contre projet qui s’engage. Ce premier tour consiste une surprise, dimanche prochain sera une autre surprise », a-t-il dit à ses fidèles. Très distancés, Bruno Le Maire a rallié François Fillon, quand Nathalie Kosciusko-Morizet lui a préféré Alain Juppé.