«Le droit du public d’être informé ». s’est défendu ce mardi d’avoir été manipulé par en diffusant, pendant la campagne pour la présidentielle américaine, des milliers de messages piratés ayant placé en mauvaise posture. Dans une longue lettre adressée à ses soutiens, , a assuré qu’il n’avait en aucun cas agi « pour assouvir un désir personnel d’influer sur l’issue de l’élection » américaine.

« Selon une tactique rappelant le sénateur McCarthy et la peur rouge, WikiLeaks, la candidate du parti vert [américain, Jill] Stein, [le journaliste] Glenn Greenwald et les principaux opposants à Clinton ont été marqués d’une croix rouge », a-t-il écrit au moment même où les Américains étaient appelés aux urnes.

Des accusations sans preuve

WikiLeaks a diffusé à partir du 7 octobre , le directeur de campagne d’Hillary Clinton. John Podesta n’a ni confirmé ni nié l’authenticité des messages rendus publics, mais a accusé la Russie d’avoir procédé au piratage au profit du candidat républicain Donald Trump.

« Lorsqu’il ne proférait pas des mensonges manifestes, le camp Clinton a renvoyé vers des sources anonymes ou de vagues communiqués spéculatifs issus pour suggérer une vile allégeance à la Russie. Le camp Clinton a été incapable d’en fournir la preuve pour la simple raison qu’elle n’existe pas », a déclaré Julian Assange.

Les messages ne contiennent pas de révélations explosives, mais certains ont placé la candidate démocrate sur la défensive. La principale révélation concerne les discours rémunérés prononcés par Hillary Clinton devant d’affaires et d’autres institutions financières, de 2013 à 2015.