Prisons: Les unités dédiées aux détenus radicalisés vont disparaître annonce Urvoas
RADICALISATION•Les quelque 300 profils identifiés comme les «plus durs» seront soumis à un régime de détention particulièrement sévère, proche de l’isolement…20 Minutes avec AFP
C’est un dispositif qui s’est avéré inefficace. a annoncé ce mardi la fin des cinq unités dédiées aux radicalisés , au profit d’une prise en charge davantage axée sur .
Les quelque 300 profils identifiés comme les « plus durs » seront soumis à un régime de détention particulièrement sévère, proche de l’isolement. Ils seront fouillés et déplacés plus régulièrement, et feront leur promenade en tout petits groupes, à l’écart des autres .
Jean-Jacques Urvoas, qui ne veut pas parler de « déradicalisation », mais se concentre sur un objectif de « rupture à », met ainsi fin à l’expérimentation menée dans cinq unités dédiées des prisons de Fresnes, , Osny et Lille-Annoeullin. Le ministre a salué le travail effectué dans ces structures, mais estimé qu’on avait « perdu du temps » faute de coordination entre elles.
« Six quartiers d’évaluation de la radicalisation »
vont céder la place à six « quartiers d’évaluation de la radicalisation » (quatre en région parisienne, un dans la région de Bordeaux, et un dans la région de Marseille) où seront placés 120 détenus au total, pour une durée de quatre mois. Pour le reste, 27 établissements répartis sur tout le territoire mettront en place une « prise en charge spécifique » pour , mais ne présentant pas une dangerosité maximale.
349 personnes, déjà condamnées ou en attente de procès, sont actuellement détenues en France pour des faits en relation avec , contre 90 en 2014.