TEMOIGNAGE«L'Arpe est un plus qui est le bienvenu»

L'aide à la recherche du premier emploi, «c’est un plus qui est le bienvenu»

TEMOIGNAGEAnne-Sophie, 22 ans, qui touchait une bourse lors de l’année universitaire 2015-2016, va bénéficier de la nouvelle aide financière proposée par l’Etat aux jeunes diplômés…
Delphine Bancaud

Delphine Bancaud

Elle ne roule pas sur l’or et ça risque de durer. Alors quand Anne-Sophie, 22 ans, a découvert l’existence de l’Arpe (), destinée aux jeunes diplômés ex-boursiers, ce fut une bonne surprise : « c’est un plus qui est le bienvenu », confie-t-elle.

Etudiante en master 2 relations internationales, la jeune femme touchait l’an dernier de 100 euros par mois. Elle touchera bientôt l’Arpe et ce pendant quatre mois. Mais pour bénéficier de cette aide, Anne-Sophie devra un peu patienter : « j’ai soutenu mon rapport de stage la semaine dernière donc je suis encore en attente de mes notes. Ce n’est que lorsque je les aurais que je pourrais faire ma demande d’Arpe », explique-t-elle.

« Ça va me permettre de soulager mes parents »

Ne touchant plus de bourse depuis la fin juin, la jeune femme qui vit chez ses parents, bénéficie de leur soutien financier. « Et comme j’ai démarré cet été un stage non rémunéré, je n’ai pas pu faire de job », indique-t-elle. d’où son impatience à toucher l’Arpe. « Ça va me permettre de soulager mes parents. Avec ces 100 euros par mois, je vais pouvoir payer l’essence de ma voiture, que je suis obligée d’utiliser pour me rendre à mon », explique-t-elle.

Alors, bien sûr, Anne-Sophie aurait aimé que l’Arpe dure plus de quatre mois. « Car je sais que dans mon domaine professionnel, j’ai peu de chances de décrocher un emploi tout de suite. Je pense que je vais alterner le volontariat, le et les contrats précaires pendant deux ans », se projette-t-elle. Une route longue vers l’insertion professionnelle mais au cours de laquelle, elle aurait tout de même reçu un coup de pouce de l’Etat.