ATTAQUEAttentat dans une église près de Rouen: Ce que l'on sait

VIDEO. Attentat dans une église près de Rouen: Que s'est-il passé? Qui sont les victimes?

ATTAQUEL'attaque qui s'est produite à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), ce mardi, a fait au moins un mort, le prêtre de l'église…
Clémence Apetogbor

Clémence Apetogbor

Une prise d’otages, revendiquée par Daesh, a eu lieu ce mardi matin dans une église de Saint-Etienne de Rouvray, près de Rouen, en Seine-Maritime.

20 Minutes fait le point sur le déroulé des faits.

Que s’est-il passé ?

La prise d’otages aurait commencé à 9h45, selon des journalistes de France 3 Haute-Normandie. Deux forcenés ont alors pris en otage le curé, deux sœurs et deux fidèles dans l’église de la ville, au moyen d’armes blanches. Une autre sœur a pu quitter les lieux et donner l’alerte, rapporte de son côté Le Figaro.

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Qui sont les victimes ?

Le curé de Saint-Etienne-du-Rouvray a été égorgé lors de la prise d’otage. Jacques Hamel, était âgé de 84 ans, a indiqué dans un communiqué l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun. « De Cracovie, j’apprends la tuerie advenue ce matin à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Elle fait trois victimes : le prêtre, le père Jacques Hamel, 84 ans, et les auteurs de l’assassinat », a écrit l’archevêque depuis la Pologne, où il participait aux Journées mondiales de la jeunesse.

Un autre otage est entre la vie et la mort, selon le ministère de l’Intérieur. « Un bilan complet est à suivre », a précisé une source policière à l’AFP.

Quelles étaient les motivations des assaillants ?

L’organisation de l’Etat islamique a affirmé que l’attaque avait été exécutée par deux de ses « soldats », selon l’agence Amaq, un organe de propagande du groupe djihadiste.

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Les auteurs de l’attaque, « neutralisés » lors de l’assaut de la BRI, « répondaient aux appels à prendre pour cible les pays de la coalition » internationale qui combat l’EI en Irak et en Syrie, d’après Amaq.

L’un des deux auteurs de la prise d’otages « serait connu des services antiterroristes », ont indiqué à l’AFP des sources proches de l’enquête.

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L’homme, abattu avec son complice par les policiers, était fiché « S », ont précisé ces sources, confirmant partiellement une information d’iTELE. Il avait tenté de rallier la Syrie en 2015 et avait été, à son retour, mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire, avant d’être libéré sous bracelet électronique. L’identification des deux assaillants se poursuivait en début d’après-midi.

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Cette prise d’otages intervient douze jours après l’attaque au camion menée le soir du 14 juillet sur la Promenade des Anglais à Nice, revendiquée par l’organisation djihadiste, qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés.

L’enquête a débuté

La police a demandé aux badauds d’éviter la zone pour ne pas entraver le travail des forces de l’ordre.

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La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête, a indiqué le parquet. L’enquête a été confiée à la sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a-t-on précisé de même source.

Le président François Hollande et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ont annoncé qu’ils se rendaient sur les lieux.

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