ECONOMIEPour les restos, stades, musées, «Pokémon GO» est un Pikachu aux œufs d'or

«Pokémon Go»: Qui prend l'application pour la nouvelle poule aux œufs d'or?

ECONOMIEL’application Pokémon Go a tellement de succès que chacun veut sa part du gâteau…
Marthe Ronteix

Marthe Ronteix

«J’ai attrapé un Ratata ! » Voilà le genre de phrases qui pourraient résonner dans l’hexagone aujourd’hui. L’application Pokémon Go doit sortir ce jeudi en France et le moins que l’on puisse dire, c’est que les joueurs l’attendent de pied ferme. Déjà sortie aux Etats-Unis, en Suisse ou encore au Canada, ce jeu en réalité virtuelle permet de se mettre dans la peau d’un dresseur de pokémons. Un principe simple que l’on peut déjà découvrir à travers les tweets des internautes.

Face au succès mondial de cette nouvelle application, chacun cherche à avoir sa part du gâteau et surtout à en tirer un maximum de profit. Quelles entreprises se sont déjà mises sur les rangs pour surfer sur la vague Pokémon Go ? Explications.

Les publicitaires

Avec plus de 30 millions de téléchargements mondiaux depuis sa sortie le 6 juillet dernier, d’après le site spécialisé SensorTower, cette application gratuite ne pouvait pas manquer d’attirer l’attention des publicitaires. Dans une interview accordée au Financial Times, John Hanke, le PDG de Niantic Labs, le concepteur du jeu a annoncé que des « emplacements sponsorisés » apparaîtront bientôt. Les commerces, cafés et autres restaurants pourront donc se faire connaître des joueurs directement dans l’application. Une grosse source de revenus qui viendrait compléter celle qui provient de la vente d’objets et d’options.

Les restaurants dont MacDonald’s

Ce sont donc aux restaurants notamment que cet emplacement publicitaire pourrait profiter. Mais ils n’ont pas attendu cette proposition pour tenter d’attirer de potentiels clients chez eux. Pour cela, il leur suffit de dépenser 100 « poképièces » (la monnaie en vigueur dans le jeu) pour acheter un leurre qui attirera des dresseurs dans leur établissement.

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Aux Etats-Unis, certains restaurants n’ont pas hésité à faire de cette offre spéciale Pokémon Go un véritable argument marketing. La chaîne de restaurants, Zoës Kitchen a déjà décidé d’offrir des cartes cadeaux de 25$ aux dresseurs parvenant à capturer un pokémon entre la salade grecque et la pizza, explique Munchies. Le marché pourrait bien se développer aussi en France.

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Le géant américain MacDonald’s a d’ores et déjà annoncé son partenariat avec l’application. Environ 2.900 de ses enseignes devraient devenir des arènes (pour combattre d’autres dresseurs) ou des « pokéstops » (des endroits où vous pourrez récupérer des objets), rapporte le Japan Times.

Une banque russe

Accidents de voiture, chutes, attaques à main armée… les utilisateurs de Pokémon Go ne cessent de se mettre en danger. D’ailleurs la gendarmerie française les a même mis en garde.

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Mais la banque russe Sberbank a saisi l’occasion pour proposer une assurance gratuite à ces joueurs imprudents, rapporte le site Finextra. Elle propose aux souscripteurs de couvrir tous les frais relatifs à un accident provoqué par le jeu. La banque a également l’intention de mettre au point des modules spéciaux dans ses agences pour y attirer des dresseurs susceptibles de devenir des clients.

Les stades de football

Les propriétaires de stades de foot ont flairé le bon filon. On a vu fleurir sur les réseaux sociaux des tweets mettant en avant la présence de petits monstres dans l’enceinte de leur stade. Ils y voient sans doute une nouvelle manière d’attirer des supporteurs autour de la pelouse. A quand des footballeurs qui partent à la chasse sur le terrain ?

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Les musées et spécialistes du patrimoine

Et même les musées n’ont pas résisté à l’exploitation du phénomène. Ils tentent eux aussi d’attirer les visiteurs en mettant en avant la présence de pokémons dans leurs murs. Le 11 juillet dernier, le site de la ville de Anaheim en Californie publiait la liste des meilleurs endroits pour chasser des pokémons. Une manière pour les villes et monuments touristiques de faire connaître leur patrimoine de manière ludique.

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