TERRORISMECe que l'on sait sur le meurtre d'un couple de policiers à Magnanville

VIDEO. Policiers tués dans les Yvelines: Que s'est-il passé? Qui sont les victimes? Le point sur l'affaire

TERRORISMEUn commandant de police et sa compagne ont été tués à leur domicile de Magnanville ce lundi soir, dans les Yvelines...
Florence Floux

Florence Floux

Les zones d’ombre sont encore très nombreuses. Un commandant de police et sa compagne, également fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, ont été tués ce lundi soir à leur domicile de Magnanville. Que s’est-il passé exactement ? 20 Minutes fait le point sur ce que l’on sait pour le moment.

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Que s’est-il passé exactement ?

Vers 20h30 ce lundi, un commandant de police a été tué à coups de couteau devant son domicile de l’allée des Perdrix, à Magnanville, près des Mureaux. L’agresseur a ensuite pénétré à l’intérieur de la maison de sa victime, où se trouvaient une femme, probablement la compagne du policier, ainsi que leur fils âgé de 3 ans. Appelés sur les lieux, la BRI de Versailles sécurise les lieux. Le Raid est dépêché sur place pour tenter de négocier avec l’assaillant. Après trois heures de tentatives infructueuses, les hommes du Raid donnent l’assaut et abattent l’agresseur. Ils découvrent alors le corps de la compagne du policier et leur petit garçon sain et sauf.

Qui sont les victimes ?

Le commandant de police de 42 ans, qui travaillait au commissariat des Mureaux, selon Le Parisien, est décédé devant chez lui, victime de neuf coups de couteau à l’abdomen. Le cadavre découvert à l’intérieur du pavillon est celui de sa compagne, elle-même secrétaire administrative au commissariat de Mantes-la-Jolie.

Qui est l’agresseur ?

Il s'agit d'un homme de 25 ans, du nom de Larossi Abballa, condamné en 2013 pour participation à une filière jihadiste entre la France et le Pakistan. Il était originaire de Mantes-la-Jolie. Jugé avec sept autres prévenus, il avait été condamné à trois ans de prison dont six mois avec sursis pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes.

Quelles sont ses motivations ?

Daesh a revendiqué dès lundi soir les meurtres des deux fonctionnaires de police.

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L'agresseur « a posté sur Facebook les photos de ses victimes », indique le journaliste spécialiste du djihadisme David Thomson sur son compte Twitter.

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Le journaliste explique que l’assaillant a également « posté un long message de revendication sur sa page Facebook ». Il précise ensuite que l’auteur de l’attaque « appelle à tuer les policiers, les gardiens de prisons, les journalistes, les rappeurs et il cite de nombreux noms ».

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisi de l'enquête. Celle-ci a été confiée à la Sous-direction anti-terroriste (SDAT), à la PJ de Versailles ainsi qu'à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).