Les résultats sont peu engageants. Les conclusions d’une deuxième vague de tests d’émissions polluantes, portant sur 52 véhicules diesel au total, confirment des dépassements de normes d’oxydes d’azote (NOx) et de C02.

Ces dépassements s’observent notamment chez Renault et Opel, selon un dossier du ministère de l’Environnement communiqué ce jeudi.

Le système de dépollution avec le piège à NOx moins performants

Si les contrôles n’ont pas permis de déceler de logiciel frauduleusement modifié, comme sur les 22 premiers véhicules testés, ils confirment une « recherche d’optimisation des tests » par les constructeurs.

Au total 52 véhicules ont été testés par les équipes de l’Utac-Ceram, dont 12 véhicules Renault, 9 Peugeot, 6 Citroën, 5 Volkswagen, 4 Ford et 3 Opel. Le protocole prévoit trois types d’essais aussi bien en laboratoire que sur route.

Les dépassements d’oxydes d’azote constatés, allant parfois de 5 à 10 fois la norme, sont liés en grande partie au choix de la technologie de dépollution fait par le constructeur, précisent les auteurs du rapport. Ainsi, ceux qui utilisent le système de dépollution avec le piège à NOx sont moins performants.

Des dépassements allant de 12 % à plus de 40 % pour le CO2

Concernant le CO2, mesure qui est simplement déclarative lors de l’homologation, des écarts ont été constatés sur tous les véhicules testés, avec des dépassements allant de 12 % à plus de 40 %. Dans tous les cas, les constructeurs concernés ont été « invités à fournir des explications sur les causes de ces dépassements ».

La commission technique chargée de ces évaluations a été mise en place par la ministre Ségolène Royal dans la foulée du scandale Volkswagen fin 2015.