Peut- être une nouvelle piste dans le crash du vol MH370 ? Un joggeur habitant l’île de La Réunion a remis ce jeudi à la gendarmerie locale un nouvel objet de 40 cm sur 20 qui lui « fait fortement penser à une matière provenant d’un avion ». C’est cette même personne qui avait déjà découvert en juillet dernier un morceau d’aile provenant du Boeing disparu de la Malaysia Airlines.

Un morceau de 40 centimètres sur 20 de couleur grise

Jeudi soir vers 17h30, alors qu’il faisait son footing, Johnny Bègue a trouvé sur les galets du bord de mer « un morceau d’à peu près 40 centimètres sur 20, de couleur grise en dessous avec une trace bleue dessus. La matière est en nid d’abeille, comme sur l’aile » du vol MH370 qu’il avait trouvée il y a près de huit mois alors qu’il était occupé à nettoyer le rivage, a-t-il déclaré.

Depuis sa trouvaille, Johnny Bègue a pris l’habitude d’inspecter régulièrement le littoral est de La Réunion. « Quand il y a du mauvais temps, c’est là qu’il faut bien regarder, la mer rejette beaucoup de choses », a-t-il expliqué.

L’objet lui est paru suffisamment « intrigant » pour être remis à la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA). « Je n’ai plus de nouvelles depuis », a indiqué Johnny Bègue, qui était employé par une association chargée de nettoyer le littoral de Saint-André, une commune de l’est de l’île, lorsqu’il avait trouvé le morceau d’aile en juillet.

Un morceau d’avion aussi retrouvé au large du Mozambique

Cette nouvelle découverte intervient quelques jours après celle d’un morceau d’avion près de la station balnéaire mozambicaine de Vilankulo (sud-est), située à environ 2.100 kilomètres de La Réunion. Ce débris va être examiné en Australie pour déterminer s’il s’agit d’une nouvelle pièce du Boeing 777 disparu il y a presque deux ans.

L’appareil de la compagnie malaisienne s’était volatilisé le 8 mars 2014 peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord, et se serait abîmé dans l’océan Indien. L’Australie, qui dirige les recherches dans l’océan Indien, devrait conclure d’ici au mois de juillet ses opérations concentrées dans les profondeurs d’une zone délimitée où pourrait se trouver l’épave.